Pension : 3 conseils pour combler le trou noir
Presque tout le monde y est confronté : le fameux trou noir après une longue carrière professionnelle.
Je suis météorologue maritime pour StormGeo, une entreprise norvégienne ayant un département dans la ville écossaise d’Aberdeen, où je réside depuis 2 ans et demi. Quand on dit météorologue, les gens pensent directement au Monsieur météo de la télé mais ce n’est pas ce que nous faisons. Nous assistons des plates-formes pétrolières, des navires et des parcs éoliens en fournissant des prévisions sur mesure. Mon job m’amène à des endroits divers. Avant de travailler à Aberdeen, j’ai travaillé à Dubaï et aux Pays-Bas.
Le plus souvent, je bosse au bureau. Sur base de renseignements qui proviennent d’images satellites, de modèles mathématiques, de radars météorologiques et d’observations depuis les plates-formes pétrolières, nous fournissons des prévisions météo détaillées. Les plates-formes de forage, qui culminent parfois à 100 mètres au-dessus de la mer, ont besoin de prévisions exactes relatives au vent, qui sont aussi importantes pour les hélicoptères qui doivent y atterrir. Alors que les bateaux d’approvisionnement dépendent des informations concernant la hauteur des vagues.
Ce n’est pas un job de 9 à 5. Nous travaillons en équipe par plages de 12 heures : de 7 heures du matin à 7 heures du soir ou vice versa. Ces longues périodes ont un impact sur la vie sociale car après 12 heures passées à scruter un écran d’ordinateur, on a plus trop envie de sortir avec des amis. Par contre, je travaille 3 jours par semaine en moyenne.
Mon salaire brut s’élève à 3.600 euros environ et je garde entre 2.500 et 2.600 euros net. J’ai un contrat britannique, les charges salariales sont moins élevées qu’en Belgique. A l’inverse, la sécurité sociale est moins élaborée. Je reçois des primes pour le travail de nuit et pour les missions sur les plates-formes ou sur les navires et je bénéficie d’un plan de pension.
J’aime voyager et j’y consacre donc pas mal d’argent. Mes déplacements représentent un gros budget, inévitablement. Rendre visite à ma famille ou à des amis sur le continent n’est pas évident : il n’existe pas de liaison directe à partir d’Aberdeen. Je ne lésine pas sur la bonne nourriture non plus, bien que les bonnes adresses sont parfois difficiles à trouver en Ecosse.
Aux vêtements. Sur le plan vestimentaire, je préfère la simplicité.
Je prévois de rester en Ecosse et j’économise donc dans l’espoir de pouvoir acheter un bien. Les prix sont comparables à ceux en Belgique.
Je continuerais de travailler. C’est un chouette travail, les collègues sont sympas et je trouve l’environnement international stimulant. J’investirais dans l’immobilier et je rachèterais éventuellement une plus grosse voiture. A Dubaï, je conduisais une 4x4 et cela me plairait d’en conduire une à nouveau.
(ml/sdb)
Accepteriez-vous de parler de vos revenus ? Envoyez-nous un mail à l’adresse online@jobat.be et nous vous recontacterons !
13 mai 2013Presque tout le monde y est confronté : le fameux trou noir après une longue carrière professionnelle.
LinkedIn a mené une étude au sujet des compétences techniques et générales les plus recherchées par les employeurs.
Si seulement nous pouvions remonter dans le temps pour donner quelques conseils à la version la plus jeune de nous-même…
Un nouvel emploi à l'horizon ? Des trajets domicile-lieu de travail sous-estimés ? Les raisons de démissionner ne manquent pas.
Vous venez de sortir de l'école et avez du mal à lister vos talents sur votre CV ?
L'aspect financier est certes important, mais il est loin d'être notre seule motivation.
Dès la reprise de votre travail, toute votre énergie s'évapore tant votre boîte mails déborde. Ce scénario vous est-il familier ?
Vous pouvez parler pendant des heures avec certains collègues tandis que vous préférerez éviter d’en croiser d’autres dans les couloirs.
Partez-vous toujours de bonne humeur à votre entretien d’évaluation mais en ressortez quelque peu démoralisé ? Vous n'êtes certainement pas le/la seul(e).