Après avoir fui l'Irak en 2009, il est chef d'équipe à la SNCB
Rekan Noori Ismail (29 ans) est la preuve vivante que la SNCB travaille sur la diversité et offre de multiples opportunités professionnelles.
"J'ai travaillé chez Ford Genk pendant 23 ans", explique Said El Hari. "Après la fermeture de l'usine, j'ai dû chercher un autre emploi et, par l'intermédiaire d'un ami très satisfait de son poste d’accompagnateur de train, je me suis inscrit à la journée de l'emploi organisée par la SNCB. J'ai participé à l'examen d'entrée et bien réussi tous les tests. C'était il y a trois ans et demi. Après une formation à Bruxelles et quelques années à Louvain, je travaille désormais à Hasselt. Mon lieu de travail est proche de mon domicile, que demander de mieux ?"
Saïd n'a pas regretté son choix une seule seconde. "Ce qui me plaît le plus est la variation". Je n’aime pas les horaires de type 'none to five' ? Je fais beaucoup de sport et peux parfaitement combiner mes entraînements avec mes heures de travail. Un autre avantage est que tout est bien structuré à la SNCB. Les salaires sont payés à temps, l'administration est en ordre et la sécurité d'emploi est élevée. Après ce qui s'est passé chez Ford, je pense que c'est important."
En tant qu’accompagnateur de train, Saïd aime les contacts sociaux. "Vous rencontrez chaque jour des gens différents : touristes, hommes d'affaires, politiciens,… Chaque jour est différent, et c'est pourquoi je suis si satisfait de ce travail."
Sofie Theunissen est du même avis. Cela fait maintenant 21 ans qu’elle est accompagnatrice de train. "J’ai démarré ma carrière à la SNCB après avoir quitté les bancs de l’école. J'aime toujours autant mon métier. Je suis une abeille ouvrière et n’hésite pas à retrousser mes manches si nécessaire. Si un problème doit être résolu, je m’en occupe avec plaisir."
Elle pense aussi que la variation au quotidien est un atout de taille. "Après tant d'années, vous connaissez les voyageurs réguliers mais les autres clients rendent également notre travail fascinant. Vous rencontrez des collègues à travers les quatre coins du pays, ce qui est beaucoup plus agréable que de devoir traiter avec les mêmes personnes tous les jours dans un bureau. Les lignes de train et les endroits pas lesquels nous passons changent en permanence. Si je vous dit que mon métier est un voyage quotidien, c’est à prendre à la lettre." Enfin, Sofie trouve que son équilibre vie privée-vie professionnelle est plutôt bon. "J'ai 2 enfants et je peux aller les chercher à l’école tous les jours. C'est une situation idéale et pour rien au monde je ne changerais de travail."
(eh/ll)
4 juin 2019Rekan Noori Ismail (29 ans) est la preuve vivante que la SNCB travaille sur la diversité et offre de multiples opportunités professionnelles.
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"Si vous aimez les contacts sociaux et souhaitez combiner facilement votre travail et votre vie privée, ce métier est fait pour vous".
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