La preuve qu'une semaine de travail de trois jours est idéale
Un long week-end de 4 jours en permanence ? Beaucoup de gens seraient favorables à une telle mesure. Et ils ont raison... Les chercheurs le confirment : une semaine de travail de 3 jours assure aux employés d’être plus productifs.
Une semaine de travail de type 'nine to five' n’est plus synonyme de productivité. Nous sommes de plus en plus vite distraits et perdons du temps avec diverses activités telles les pauses cigarette, les déjeuners prolongés, le surf sur des sites à titre privé, les pauses café, les visites aux toilettes,.. En d’autres termes, il y a mieux en matière de gestion optimale du temps.
Productivité
En fin de compte, nous ne serions productifs que trois jours par semaine, et surtout le mardi parce c’est à ce moment-là que nous passons le cap du "début de la semaine". Sans véritable surprise, le jour le moins productif est le vendredi.
Pourquoi sommes-nous souvent improductifs ? Les 4 raisons les plus courantes sont :
- Être distrait par des collègues
- Une mauvaise nuit de sommeil
- Des problèmes informatiques
- Un lendemain de veile
Expériences
Des expériences de semaine de travail de 4 jours ont déjà été effectuées en France, en Suède et même en Belgique. Une telle politique a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les travailleurs.
Le milliardaire mexicain Carlos Slim a même qualifié la semaine de travail de trois jours comme le modèle de travail de l'avenir. Celui-ci plaide pour des semaines moins longues mais plus d'années de travail.
Rutger Bregman, auteur du livre 'Free Money for everyone. Et cinq autres grandes idées qui peuvent changer le monde', prône la semaine de 15 heures en se basant sur la vision de l'économiste John Maynard Keynes. L'écrivain Tim Ferriss a même écrit un plaidoyer pour la semaine de travail de 4 heures. Une semaine de 3 jours semble soudainement plus acceptable.
Coûts supplémentaires
Entretemps, la Suède expérimente les journées de travail de 6 heures en conservant les salaires. Les premiers résultats montrent que la productivité et le bien-être général s'améliorent. L'expérience fournit également des emplois supplémentaires mais entraîne des coûts additionnels pour recruter plus de personnel. Cela n'a pas empêché la Finlande de faire comme son voisin et de raccourcir ses journées de travail. Vu que les travailleurs victimes de burn-out entraînent des coûts supplémentaires, employer du personnel additionnel crée un meilleur équilibre travail-vie privée et diminue l’épuisement professionnel. Une solution win-win qui profite finalement aux entreprises.
(eh/jy) – Sources : Washington Post / Man Man
16 mars 2020