Développement personnel
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La moitié des travailleurs continuent à travailler à la maison

"Les travailleurs choisissent souvent consciemment de mêler vie professionnelle et vie privée."
Un travailleur sur deux continue tout simplement à travailler le soir, le week-end et pendant les vacances. C’est plus qu’il y a six ans, entend-on chez Randstad. Sur base d'une nouvelle étude, le prestataire de service RH affirme que le professionnel et le privé s’intègrent de plus en plus souvent.
"Les travailleurs choisissent souvent consciemment de mêler vie professionnelle et vie privée."

En 2008, Randstad réalisa une première enquête sur l’enchevêtrement accru des vies professionnelles et privées. Il ne semblait pas vraiment en être question à l’époque. Cette frontière s'estompe pour certains collaborateurs mais, pour la majorité, celle-ci s’affirme davantage.


Selon une nouvelle étude, menée en 2014, il semble que le travail et la vie privée se chevauchent de plus en plus aujourd’hui. Le score d’imbrication a augmenté de 4 à 4.4 en six ans (1 désigne une scission claire entre vie professionnelle et vie privée et 10 une confusion compète).


Les collaborateurs ont également l’impression que le mix du travail et de la vie privée est moins fluide qu'auparavant. Le score de satisfaction à ce sujet descend de 7.1 à 6.8, ce qui reste encore en grande partie à améliorer, dit-on chez Randstad.


Ce sont surtout les cadres et les employés qui emportent du travail chez eux. La moitié des répondants disent parfois continuer à travailler pendant leur temps libre après leurs heures de bureau, que ce soit pendant le week-end ou pendant les congés. Comparé à il y a six ans, il semble que l’on travaille un peu plus en vacances et pendant le week-end.

'Parce qu’il le faut'

Qu’est-ce qui explique que l’on emmène du travail chez soi plus qu’auparavant, quitte à devoir sacrifier une partie de notre week-end ? L’usage accru des smartphones, des laptops et des tablettes y joue certainement un rôle, selon l’étude de Randstad.


Mais parfois, c’est simplement 'parce qu’il le faut'. Il y a tant de travail à faire qu'il nous est impossible de tout achever pendant les heures de bureau. Certains travailleurs choisissent de mixer vie professionnelle et vie privée. Des heures de travail flexibles sont souvent bien nécessaires pour qui veut pouvoir s’organiser. Le rythme de travail fait que nous n'avons pas d'autre choix que d'emmener nos dossiers à la maison.

Dépendance au travail

Pour certains travailleurs, le fait de pouvoir travailler en permanence tourne en véritable dépendance. Ils veulent continuellement être tenus informés et veulent par exemple à tout prix vérifier leurs mails à 11 heures du soir ou pendant les vacances.


Ce sont surtout les personnes considérant leur travail comme un défi palpitant qui y sont sensibles. Celles-ci éprouvent de vraies difficultés à arrêter de travailler à temps, et il s'agit souvent des travailleurs les plus formés, nous apprend Randstad.

Affaires privées au bureau

Mais nous ne faisons pas qu’emmener du travail à la maison. Nous nous rendons aussi 'coupables' de l’inverse. Deux travailleurs sur trois s’occupent de leurs affaires privées au bureau. C’est autant que lors de la dernière enquête. La moitié des travailleurs disent consacrer une heure par semaine à des sujets personnels au bureau. Un sur cinq y passe au moins cinq heures par semaine, ou une heure par jour. Ce sont souvent des mails privés qui sont envoyés ou consultés sur le lieu de travail. Les coups de fil au conjoint, à des amis ou à la famille cèdent du terrain.


La majorité des entreprises n’ont pas de politique précise sur ce qui n’est pas permis au bureau. Un quart d’entre elles interdisent de vaquer à des occupations personnelles pendant les heures de travail. Deux employeurs sur trois le tolèrent sans édicter de véritables règles, tandis que 6% l'admettent explicitement.


(EH) (SC) 

10 avril 2015
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