Démissionner ou continuer à travailler pour votre employeur ? Voici comment faire le bon choix
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On a longtemps entendu que le secteur des soins de santé avait un problème d’image. Entre autres à cause des exigences en termes de flexibilité, le secteur ne serait pas un pourvoyeur d’emploi parmi les plus attractifs. La sécurité du travail qu’il offre a déjà fortement contribué au changement que l’on observe ces dernières années. De plus en plus étudient pour ou se réorientent vers un métier de soins.
Il n’est pas clair que ceci explique cela. Ce qu’il est sûr en tout cas, c’est que, de manière générale, les jeunes ont à présent une image positive du secteur des soins. C’est ce que révèle une enquête menée par Radio 2 et Zorgnet Vlaanderen dans le cadre de la journée portes ouvertes (Dag van de Zorg) organisée dans plus de 180 institutions de soins le dimanche 17 mars 2013.
Un répondant sur trois se dit attiré par un emploi dans les soins. Deux tiers de ceux qui exercent une fonction dans le secteur le font parce qu’ils aiment s’occuper des autres. La seconde raison « parce que j’ai un emploi assuré » (24%) est surtout avancée par les hommes.
En général, la satisfaction est élevée. Neuf travailleurs interrogés sur dix disent être encore toujours contents du choix qu’ils ont opéré en termes de métier et d’études. Le contact humain et la satisfaction sont les atouts cités pour les soins de santé.
C’est sur le plan des soins hospitaliers que les répondants se déclarent les plus satisfaits. De tous les participants qui ont visité ces deux dernières années un centre de soins, trois sur quatre en ont eu une bonne voire très bonne impression.
Un sur deux (48%), c’est le nombre surprenant de jeunes entre 15 et 25 ans qui prendraient en charge, chez eux, leurs parents infirmes ! Les femmes semblent en général plus rapides à accepter que les hommes. Ces derniers paieraient plutôt quelqu’un pour s’en occuper (33 contre 22% des femmes).
Mais plus âgés sont les interviewés, moins ils sont enclins à prendre leurs parents invalides à la maison. Cela vaut tant pour les hauts diplômés : 40% des répondants détenant un diplôme universitaire seraient plutôt d’avis de payer quelqu’un d’autre pour s’occuper de leurs parents. Pour les niveaux d’éducation inférieurs et les non universitaires, ce chiffre n’atteint plus que 30%. Environ un sur cinq des jeunes répondants âgés de 15 à 25 ans pensent régulièrement à qui prendra en charge plus tard leurs parents invalides. En revanche, trois quarts d’entre eux s’attendent à ce que leurs parents s’occupent de leurs petits-enfants.
(wv)
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