Être licencié à 55 ans n'est pas forcément une fin en soi

Montagnes russes émotionnelles

Des années à donner le meilleur de vous-même chaque jour au travail et recevoir du jour au lendemain une lettre de démission dans votre boîte aux lettres... Vous douteriez de vous et de vos capacités pour moins cher. Chacun le vit à sa manière mais, dans bien des cas, après la mauvaise nouvelle s’amorce un processus d'adaptation au cours duquel vous risquez de faire le deuil de ce qui n'est plus là.

La bonne manière de procéder face à ces montagnes russes émotionnelles est de ne pas s'y laisser prendre. En vous ouvrant à un nouvel avenir de manière positive, des événements joyeux risquent plus que probablement de se dresser sur votre passage.

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Conseils après un licenciement

Votre licenciement fait-il partie d'un licenciement collectif ? Dans ce cas, votre (ancien) employeur est tenu de mettre en place une cellule pour l'emploi et de vous offrir, ainsi qu'à vos collègues licenciés, des conseils en matière d’outplacement. Cette cellule peut vous apporter une assistance psychologique, une aide administrative, une analyse de vos compétences et une formation approfondie à l'entretien d'embauche.

S'il n'y a pas de licenciement collectif, vous pouvez toujours avoir recours à cette assistance au licenciement, mais sous certaines conditions. Il doit par exemple s'agir d'un licenciement involontaire, vous devez être âgé d'au moins 45 ans et devez avoir travaillé pour votre employeur pendant au moins un an sans interruption.

Ce processus peut vous permettre de progresser considérablement, vous avez dès lors tout intérêt à saisir cette opportunité à bras le corps. Si vous n'êtes pas intéressé par l'offre d'outplacement, sachez que ce refus peut vous faire perdre le droit aux allocations de chômage.

À la recherche d'un nouvel avenir

Après s'être inscrit comme demandeur d'emploi auprès de l’ONEM/Actiris, commence souvent une recherche incertaine d'un nouvel avenir sur le marché de l’emploi. Les personnes qui n'ont pas droit à un accompagnement en matière d’outplacement bénéficient dans tous les cas d’un certain nombre d'heures d'accompagnement individuel de la part de l’ONEM/Actiris : 60 heures (6 mois) pour les demandeurs d'emploi âgés de plus de 45 ans, 30 heures (3 mois) pour les demandeurs d'emploi âgés de moins de 45 ans.

Il est également préférable de saisir cette opportunité à bras le corps. Celle-ci pourrait non seulement vous apporter les connaissances dont vous avez besoin, mais aussi vous permettre de relever un nouveau défi ou de suivre une formation appropriée.

Le succès ou l'échec de la recherche d'une nouvelle orientation de carrière dépend souvent de la motivation et de l'« appétit » du demandeur d'emploi. Les tensions sur le marché du travail peuvent également offrir de nombreuses opportunités intéressantes. Peut-être qu'un emploi en pénurie est le défi idéal qui donnera un nouvel élan à votre vie en tant que travailleur de plus de 55 ans ?

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Valeur ajoutée sur le lieu de travail

Nestor est l'une des agences d'intérim qui s'adresse spécifiquement aux plus de 50 ans. Chaque jour, ils entrent en contact avec des avec des quinquagénaires et sexagénaires motivés qui recherchent un nouvel emploi, ainsi qu'avec des employeurs optant sciemment pour des profils expérimentés et matures.

« Depuis le lancement de Nestor en 2016, nous avons constaté que la volonté des employeurs d'embaucher des quinquagénaires et sexagénaires ne cesse d'augmenter », témoigne Lotte Flamée, directrice générale de Nestor. « Les principales raisons invoquées sont la motivation, la flexibilité et l'éthique de travail de ce groupe cible. Ils possèdent également beaucoup d'expertise et d'expérience dans certains domaines. Ils sont par exemple souvent amenés à encadrer des employés plus jeunes pour les soutenir physiquement et mentalement, ce qui ne peut que profiter à l'équipe et à l'entreprise. »

Extra : Les personnes de plus de 55 ans sont plus heureuses au travail

(fd/eh)