Envisagez-vous un revenu complémentaire ? Tenez compte des conseils suivants

Un statut. Quel statut ?!?!

Dans le secteur de l’Horeca, vous pouvez gagner plus d'argent en exerçant un flexi-job, pour autant que vous ayez un autre emploi à 4/5èmes à côté. Ce type de travail est également possible dans les commerces tels que les boulangeries, les boucheries et les salons de coiffure. À partir du 1er janvier 2024, 12 autres secteurs viendront s'ajouter aux 10 secteurs existants et vous pourrez également travailler comme flexi-jobber dans l'enseignement, l'accueil des enfants, le transport des élèves, l'alimentation ou encore l'événementiel.

Go for happy! Ces entreprises recherchent des travailleurs flexibles…

Une autre option est de faire du volontariat par l’intermédiaire de petits boulots. En tant que bénévole, vous pouvez gagner au maximum 41,48 euros par jour et 1.659,29 euros par an (montant pour 2024). Bon à savoir : les indemnités de volontariat ou les salaires flexibles ne sont pas imposés.

Vous pouvez également vous rendre dans une agence d'intérim et demander s’ils proposent des missions que vous pourriez effectuer afin de générer des revenus complémentaires. N'oubliez toutefois pas que, si vous passez via une agence, votre salaire sera imposé.

De nombreuses personnes ayant un deuxième emploi l’exercent de manière indépendante. Si c’est votre cas, sachez qu’il existe deux statuts différents. Le statut d' « indépendant à titre complémentaire » est accordé automatiquement si vous exercez un emploi à mi-temps sur base trimestrielle et si vous êtes lié par un contrat le premier et le dernier jour ouvrable de chaque trimestre. Dans de nombreux cas, vous êtes dès lors exonéré de cotisations sociales. Renseignez-vous auprès d’un guichet d’entreprise près de chez vous.

Assurez-vous également de respecter toutes les dispositions car, si vous ne pouvez pas prouver aux autorités fiscales que vous exercez une « activité complémentaire », elles vous considéreront vite comme « travailleur indépendant à titre principal ». Cela signifie que vous payerez des cotisations sociales et que vous serez davantage taxé. Vous ne seriez pas le premier indépendant débutant à commettre des erreurs de calcul à cet égard.

Sollicitez votre comptable

Si vous êtes indépendant et que vous exercez une activité complémentaire, il est de toute façon nécessaire demander de l'aide à un comptable. S'il ne s'agit que d'un petit revenu d'appoint, la charge administrative sera minime mais votre comptable pourra tout de même vous aider à créer des factures, peaufiner votre listing de clients et remplir votre déclaration d’impôts.

De nos jours, vous pouvez gagner jusqu'à 25.000 euros par an sans devoir facturer la TVA à vos clients. Cela réduit votre charge administrative, puisque vous ne devez pas remplir de déclaration de TVA tous les trimestres. En revanche, l'inconvénient est que vous ne pouvez pas récupérer la TVA, ce qui est un avantage non négligeable pour les indépendants qui effectuent des dépenses importantes.

Attention aux conflits d'intérêts

Vous devez bien évidemment aussi réfléchir à la combinaison des deux emplois que vous exercerez : n'y a-t-il pas un risque de conflit d'intérêts ?

Dans le secteur public, vous aurez peut-être même besoin d'une autorisation officielle de votre employeur pour exercer votre profession secondaire. En effet, cela pourrait entrer en conflit avec votre travail de fonctionnaire. Prenons un exemple classique : si vous délivrez des permis de construire et que vous souhaitez créer votre propre entreprise de construction à titre complémentaire, il s'agit d'une forme de conflit d'intérêts.

Veillez également à ne pas créer de tensions avec votre employeur actuel. Si vous travaillez pour une agence de tutorat et que vous créez votre propre entreprise en tant que tuteur indépendant, votre patron pensera probablement que vous lui volerez des clients.

Une bonne combinaison

Les chiffres montrent que les secteurs des soins de santé et de l’enseignement sont les plus faciles à combiner avec un emploi complémentaire. Ne sous-estimez pas non plus la situation : certains métiers ne peuvent pas être exercés en parallèle. En tant que journaliste pour un quotidien ou responsable des relations publiques d'une grande organisation, vous devez par exemple être constamment à l'affût de l'actualité et intervenir dès que l’on a besoin de vous. Les emplois comportant de nombreuses responsabilités se prêtent également moins bien à l'exercice d'une activité complémentaire.

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Quels sont donc les emplois qui s'y prêtent ?

Les emplois indépendants plus faciles à planifier à l'avance ou impliquant des échéances à long terme sont tout à fait envisageables. Pensez aux rédacteurs, aux concepteurs de sites web, aux développeurs de logiciels ou aux photographes.

D'autres options sont des emplois que vous pouvez également exercer en dehors des heures de travail traditionnelles, comme par exemple l’enseignement en cours du soir ou le week-end, l’Horeca ou la vente.

Il peut également être intéressant de combiner un emploi sédentaire avec un emploi actif afin d'obtenir le meilleur des deux mondes. Fonctionnaire quatre jours par semaine et coursier à vélo un jour par semaine ? Agent de sécurité trois jours par semaine et rédacteur en tant qu'indépendant à titre complémentaire le reste de la semaine ? Vous n'avez que l'embarras du choix !

Attention à la charge de travail

Si vos métiers principaux et secondaires sont exigeants, l’histoire sera de courte durée. Les emplois exigeants vous obligent à faire régulièrement des heures supplémentaires et le nombre d'heures par semaine pendant lesquelles vous êtes productif est limité. Le travailleur moyen préfère avoir du temps libre pour ses loisirs, sa famille et ses amis.

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Source : Service Public Fédéral Finances