Le team building est de retour
Les employeurs belges organisent à nouveau de nombreux événements physiques ou 'team buildings'.
"Je prends plaisir à travailler, même si le contenu de ma fonction et les tâches que j’effectue n’ont pas grand-chose à voir avec mes études. J'ai plutôt été formé pour travailler dans un laboratoire de biologie", explique Simon De Greef. Celui-ci a été sélectionné chez AB InBev par le bureau de recrutement spécialisé 'Lab Support'. Simon travaille dans le département 'packaging' du laboratoire chargé de réaliser l’ensemble des tests physiques et mécaniques sur les différents emballage utilisés par l'entièreté du groupe brassicole.
"Nous effectuons par exemple des tests en matière de normes et de sécurité lors de l'introduction de nouvelles bouteilles. Grâce à la métrologie, nous vérifions si elles respectent les dessins techniques prescrits. De tels tests ne concernent pas uniquement les bouteilles, mais également les canettes, les fûts ou d’autres récipients dans lesquels les boissons sont stockées."
Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que Simon travaille chez AB Inbev. La dynamique au sein de son département est internationale et l'anglais est la langue officielle pour communiquer au quotidien. "Plus de la moitié des travailleurs du laboratoire sont des étrangers. Collaborer et communiquer avec des employés des quatre coins du monde n’est pas toujours évident."
Pour Simon, la liberté que lui offre son travail est un atout important. "Bien sûr, nous devons respecter certains délais mais, en dehors de cela, nous avons beaucoup d’espace pour effectuer notre travail de manière créative."
Selon lui, l'innovation est d'une importance primordiale. AB InBev organise par exemple chaque année un meeting au cours duquel les idées de chacun sont passées en revue et les meilleures innovations sont récompensées. "Nous recherchons constamment de nouvelles solutions écologiques. Avec notre laboratoire, nous ne sommes qu'une partie du navire. D’autres départements sont également impliqués dans le développement de nouveaux concepts."
Les employés d'AB InBev ont la possibilité de suivre des formations. Simon a notamment approfondi ses connaissance du logiciel Excel. "Pendant la pause déjeuner, des sessions 'lunch & learn' sont organisées autour de plusieurs thématiques allant de LinkedIn et la pratique de l’anglais à la sécurité ou encore la 'diversité et l'inclusion'. Ensuite, un afterwork est organisé tous les jeudis. Il s’agit d’un moment idéal pour apprendre à connaître d'autres personnes dans l'entreprise sans se soucier des positions hiérarchiques de chacun."
Pour le moment, Simon se sent bien à sa place chez AB Inbev. "En tant qu'organisation mondiale, il y existe de nombreuses opportunités de croissance, tant verticalement qu'horizontalement. Le tout est de saisir les opportunités qui se présentent à nous."
Les techniciens de laboratoire sont prisés sur le marché du travail dans divers secteurs : la pétrochimie, l'alimentation, la biotechnologie, les laboratoires d'essais indépendants, l'industrie pharmaceutique, les laboratoires cliniques et les hôpitaux.
"Le diplôme le plus demandé pour de nombreux postes est un baccalauréat en chimie. Dans ce baccalauréat il y a plusieurs directions possibles dont notamment l’option chimie, la technologie de processus et la biochimie/biotechnologie", explique Ilse Gyselinck, Country Manager chez Lab Support. Leurs recruteurs ont eux-mêmes une formation en chimie et de nombreuses années d’expérience dans des laboratoires.
Le diplôme en technologie de laboratoire médical est le plus restrictif. Ces techniciens de laboratoire travaillent presque exclusivement dans des laboratoires cliniques. Toutes les autres options ouvrent plus de portes dans l'industrie. L'option biochimie/biotechnologie est souvent très populaire, et ce en partie à cause de la fascination pour les tests médico-légaux et de l'ADN. Toutefois, le nombre d'entreprises de biotechnologie en Belgique étant plutôt limité, de nombreux techniciens en biotechnologie se retrouvent dans d'autres secteurs.
Selon Ilse Ghyselinck, les personnes titulaires d’un baccalauréat sont souvent encouragées à obtenir un autre diplôme de Master. "Pour travailler comme technicien de laboratoire, un diplôme de Master n’est pas nécessaire. La plupart des entreprises craignent que les personnes titulaires d’un Master ne continuent pas à travailler en tant que technicien de laboratoire à long terme."
(bv/eh/ll)
30 novembre 2018Les employeurs belges organisent à nouveau de nombreux événements physiques ou 'team buildings'.
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