Développement personnel
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Entreprendre à 14 ans, pourquoi pas ?

Rik Lauryssen, Tommy Laermans en Kobe Siemons (de gauche à droite) ont vendu leur premier vélo sur mesure 350 euros à leur entraîneur (deuxième en partant de la droite).
Ils voulaient gagner un peu d'argent mais cuire des gaufres ou distribuer des journaux ne leur disait rien. En vue de poursuivre leur passion pour le cyclisme, ils ont décidé de créer 'Totiko Bikes', une jeune start-up qui transforme des vieux vélos en modèles rétro personnalisés. Trois jeunes entrepreneurs âgés d'à peine… 14 ans.
Rik Lauryssen, Tommy Laermans en Kobe Siemons (de gauche à droite) ont vendu leur premier vélo sur mesure 350 euros à leur entraîneur (deuxième en partant de la droite).

Nous avons appelé Tommy Laermans un beau jour d'été et entendu des cris en arrière-plan. "Je suis actuellement dans un parc d'attraction. En quoi puis-je vous aider ?", dit-il. Il a l'air sûr de lui et gère la jeune entreprise 'Totiko Bikes',d'une main de maître. "Tout a commencé par le nettoyage de vélos ainsi que de petites réparations", explique-t-il. "Nous avons ensuite eu l'idée de concevoir nos propres vélos. En effectuant de nombreuses recherches, nous sommes tombés sur des vélos rétro que nous trouvions superbes. D'autre part, nous avons remarqué que bon nombre d'entre eux terminaient souvent sur des tas de ferraille. C'est bien dommage car il est possible de faire des merveilles à partir de vieux vélos."

Crowdfunding

Tommy et ses amis Kobe et Rik, tous les trois âgés de 14 ans, ont laissé l'herbe pousser… Ils ont d'abord commencé par tester les différentes possibilités envisageables et ont créé un site web (avec une partie en anglais) ainsi qu'une page Facebook. Pour soutenir leur lancement, ils ont opté pour une campagne de crowdfunding. Celle-ci était gérée par la maman de Tommy. "Notre premier projet est terminé. Lorsque l'entraîneur de notre équipe cycliste a entendu parler de notre histoire, il fut immédiatement intéressé. Notre premier modèle de vélo lui était destiné. Cela a pris un certain temps. Nous avons dû trouver les bonnes pièces ainsi que restaurer le cadre du vélo da manière à ce qu'il puisse rouler correctement. Quatre cadres sont désormais en état de marche."

Aide des parents

Les trois jeunes ont bénéficié de l'aide de leurs parents. Le père de l'un d'entre eux est propriétaire d'un magasin de vélos où ils peuvent acheter les pièces nécessaires. Compte tenu de leur âge, ils travaillent via l'entreprise d'un membre de la famille d'un des adolescents. Enfin, tout ce qui concerne l'assemblage des vélos est exercé par leurs soins et avec beaucoup d'enthousiasme. "Nous enlevons toutes les pièces inutiles ainsi que le câblage et ponçons le cadre. L'entreprise Gimotec (située à Malle) s'occupe du sablage. Ensuite, nous peignons le cadre dans la couleur demandée par le client et, le cas échéant, des autocollants spécifiques sont apposés. Nous veillons à recycler le plus possible mais achetons tout de même de nouvelles chaînes. Par souci de clarté, les vélo Toriko sont à pédales et sans système de freinage.


Les trois amis consacrent beaucoup de leur temps libre à leur entreprise. "Entre les devoirs scolaires, pendant nos pauses ou avant et après nos entraînements de cyclisme, nous parlons de Toriko, effectuons des recherches sur Internet et travaillons sur de nouveaux modèles. A partir du moment où l'affaire tournera un minimum, nous voulons créer une asbl mais devons encore nous renseigner si des jeunes de 14 ans peuvent le faire."


(eh/jy) 

25 août 2016
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