Quels sont les préjugés auxquels vous êtes confronté(e) lors de vos candidatures ?
La grande majorité des demandeurs d'emploi sont confrontés à des préjugés de la part des employeurs.
"Comment ça, une augmentation de salaire? Vous n'arrivez pas à joindre les deux bouts à la fin du mois ?", "Pourquoi êtes-vous si ambitieuse ?" ou encore "Qu’en pense votre conjoint ?". Bon nombre de femmes indiquent reconnaître ce genre de remarques lorsqu'elles demandent une augmentation de salaire. Une différence frappante avec leurs collègues masculins, qui se heurtent beaucoup moins à ce genre de réactions.
Détail important : les managers masculins ne sont pas les seuls à faire des commentaires déplacés lorsqu'une femme demande une augmentation de salaire, les employeurs féminins font souvent de même. Pourquoi en est-il ainsi et comment réagir ?
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D'où viennent ces commentaires ? La réponse est simple : de préjugés profondément ancrés. Notre société a encore des attentes traditionnelles à l'égard des hommes et des femmes, y compris sur le lieu de travail. Nous pensons par exemple qu'il est tout à fait normal que les hommes soient ambitieux et indépendants, qu'ils soutiennent financièrement leur famille et qu'ils prennent des décisions rapidement. En revanche, nous attendons des femmes qu'elles soient attentionnées, spontanées et sensibles.
Lorsqu’une employée brise cette image, elle court le risque d'être jugée négativement. Cela s'applique également dans le sens inverse : les hommes souhaitant travailler un jour de moins pour passer plus de temps avec leur famille sont souvent incompris et regardés de travers. Une voie à double sens, même si les femmes sont nettement plus souvent confrontées aux préjugés.
Se faire entendre en tant que femme sur son lieu de travail : 6 conseils
Une étude menée par un professeur de psychologie sociale et organisationnelle à l'Université d'Utrecht montre que les hommes qui deviennent pères ont plus de chances d'obtenir une augmentation de salaire. C'est ce qu'on appelle parfois une prime de paternité car l'homme de la famille a désormais une bouche de plus à nourrir.
Les femmes sont en revanche plus susceptibles de travailler à temps partiel lorsqu’elles ont un enfant. Par conséquent, elles paraissent moins ambitieuses, ce qui se répercutera sur leur carrière ultérieure lors de négociations salariales. Les femmes sont en quelques sortes punies lorsqu’elles donne naissance à un enfant. Ce phénomène est appelé à juste titre 'pénalité de maternité'.
Pour éliminer de tels préjugés, un changement massif de culture et d'attitude est nécessaire. Mais ce n'est malheureusement pas pour demain. Comment réagir lorsqu'un supérieur hiérarchique vous interroge sur votre désir d'avoir des enfants ou fait une remarque stéréotypée lors d'une conversation sur une augmentation de salaire ?
Tout d'abord, il n'y a pas de mal à se montrer ferme à ce moment-là. Pas de manière brutale, bien sûr, mais par exemple en posant une contre-question : "Pourquoi pensez-vous que je devrais en discuter avec mon conjoint ?".
Renvoyez la balle dans le camp adverse. Si votre manager doit justifier son intervention, son commentaire, espérons qu’il se rendra compte que celle-ci était inappropriée. N'évitez pas la conversation, vous ne pourrez faire la différence que lorsque vous confronterez les gens à des faits. Nous vous souhaitons bonne chance !
(Zinnig/eh) – Source : Intermediair
15 mai 2024La grande majorité des demandeurs d'emploi sont confrontés à des préjugés de la part des employeurs.
L'autisme au travail : un thématique bien souvent soumise à de nombreux préjugés. Et si nous transformions ces préjugés en avantages ?
Il arrive que vous surestimiez, sous-estimiez ou méconnaissiez vos collègues voire même votre propre personne…
Si, en tant que candidat, vous devez faire face à des préjugés, cela influencera inévitablement votre processus de candidature.
Adieu le malheureux cliché disant que les femmes parlent beaucoup. En effet, celles-ci se taisent bien plus souvent que les hommes sur leur lieu de travail.
Si vous voulez parler au patron d’une entreprise, vous supposerez bien souvent qu’il s’agit d’un homme. Quelles en sont les raisons ?
« Les jeunes ne savent plus travailler » ou encore « Ils ne veulent pas travailler 50 heures mais tout de même gagner un salaire mirobolant ».
Le manager idéal arrive le premier au bureau tous les matins et reste le dernier à travailler tous les soirs. C'est du moins ce qui se passait autrefois.
Pour prendre une décision professionnelle bien réfléchie, vous ne suivez pas seulement vos intuitions, mais bien votre raison.