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Les profils en IT & data (20%) ainsi qu’ingénierie & technologie (20%) figurent en tête de liste des postes les plus difficiles à pourvoir. Telles sont les observations ressortant d'une enquête récemment menée par ManpowerGroup auprès de 510 employeurs belges.
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Près d'une entreprise sur cinq (17%) déclare avoir de grandes difficultés à trouver les profils adéquats. Le chiffre de 80% - qui peine à combler la pénurie - n'a été plus élevé qu'en 2021 (83% à l'époque). L'année dernière, le pourcentage était de 76% mais l’intensification de la guerre des talents est particulièrement frappante à long terme. En 2014, seuls 13% des employeurs rencontraient par exemple des difficultés à pourvoir leurs postes vacants.
Quelles stratégies les employeurs choisissent-ils pour faire face à la pénurie de compétences ? 58% investissent dans la formation de leur personnel existant (ce qu'on appelle l'upskilling et le reskilling), 37% recrutent du personnel permanent pour pourvoir les nouveaux postes, 25% font davantage appel à du personnel externe (comme des consultants ou des intérimaires) et 22% investissent davantage dans la technologie afin d'améliorer leurs processus.
Les candidats ont donc souvent le choix, et les employeurs le remarquent. "Les gens avaient l'habitude d'organiser leur vie privée en fonction de leur travail. De nos jours, ils veulent organiser leur travail en fonction de leur vie privée", explique Sébastien Delfosse de ManpowerGroup Belgique.
Les entreprises sont quant à elles confrontées à un double challenge : trouver les compétences adaptées à l'accélération des innovations technologiques et des technologies numériques, mais également répondre aux nouvelles attentes des candidats et des employés qui se comportent comme des consommateurs à l’égard du travail.
Pour pallier les problèmes de recrutement, plus de la moitié (55%) souhaitent mieux répondre au besoin de flexibilité des candidats et des employés. Selon Sébastien Delfosse, cela concerne à la fois "quand" le travail doit être effectué (temps partiel, horaires de travail flexibles) et "où" le travail doit être effectué (localisation, télétravail ou hybride), ce qui devrait permettre d’attirer et retenir les talents.
Par ailleurs, les employeurs ont mis en place d'autres actions. Selon l'enquête de ManpowerGroup, 23% ont élargi leur vivier de candidats en optant pour des travailleurs plus âgés ou une plus grande diversité. 22% sont par exemple prêts à augmenter les salaires et 20% ont assoupli leurs exigences en matière de recrutement, tant pour les qualifications que pour les diplômes.
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(wv/eh)
14 juin 2023Le secteur pharmaceutique est le plus attractif, l'aviation cède du terrain et tant la banque que les assurances poursuivent leur ascension.
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