Comment gérer les différences culturelles sur votre lieu de travail ?

Comment réagir face à une personne qui jeûne ? Pourquoi votre collègue américain ne répond-il jamais directement à votre question ? Vous dit-on régulièrement que vous parlez trop fort lorsque vous passez un appel international ? Est-il acceptable de dire que vous n'aimez pas que votre collègue indien mange du riz avec ses mains ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions qui vous viennent à l'esprit lorsque vous devez faire face à des différences culturelles dans le cadre de votre travail.

Après tout, de plus en plus de personnes travaillent dans un contexte international et notre société se diversifie chaque jour davantage. Dieu merci ! Quel que soit le type de travail que vous effectuez, il y a de fortes chances que vous deviez régulièrement combler un fossé culturel. Comment y parvenir ?

1. Sachez ce qu'est une culture

Vous pensez peut-être que votre collègue est "comme ça". Vous considérez un certain comportement comme un trait de caractère, alors que cela pourrait tout aussi bien faire partie de sa culture. La culture se compose de valeurs, d'attributs et de systèmes qu'une certain tranche de population a intériorisé : normes, communication verbale et non verbale, salutations, structure sociale, religion et philosophie, gestion de l'argent et des matériaux, symboles, langue, étiquette, style vestimentaire et art. Dès que l'on se rend compte que tous ces aspects ont façonné une personne depuis son enfance, on la regarde différemment.

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2. Connaître les différences qui créent des défis

Dans un contexte professionnel, les faux pas sont nombreux. Un problème bien connu est la perception du temps. Les Européens du Nord-Ouest attachent une grande importance à la ponctualité et au respect des rendez-vous. En revanche, les Européens du Sud (et, avec eux, une écrasante majorité de personnes originaires d'autres continents) prennent les choses moins au sérieux. Cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas intéressés ou qu'ils sont moins professionnels, ils ont simplement des habitudes différentes. Vous pouvez subtilement souligner vos différences afin d'éviter toute frustration lors de futures collaborations.

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3. Prenez conscience de votre propre culture

Saviez-vous que vous portez en vous un grand nombre de normes et de valeurs qui peuvent sembler étranges aux yeux des autres ? En tant que Belge, vous prenez par exemple souvent les conversations au pied de la lettre. Si un Américain vous demande comment s'est passée votre journée, vous lui faites un compte rendu de vos activités. En réalité, il s'agissait d'une simple salutation. Les Belges et les Néerlandais sont également plus enclins à donner leur avis, même si on ne le leur demande pas toujours.

D’autre part, certaines cultures préfèrent que les interactions sociales restent superficielles. Si un Canadien vous dit "Vous devriez venir dîner avec nous un jour !", vous devrez déterminer s'il s'agissait réellement d'une invitation ou simplement d'une manière amicale de mettre fin à votre conversation.

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4. Écoutez attentivement

Veillez à ce que les différences culturelles ne conduisent jamais à l'exclusion. Cela peut encourager la discrimination ou l'hostilité. Plus important encore, restez à l'écoute de ces autres points de vue. Posez des questions sur les perceptions de vos collègues, leur enfance, les aspects culturels de leur pays d'origine ou les différences qu'ils remarquent eux-mêmes dans leur culture professionnelle actuelle. Accordez-leur l'attention qu'ils méritent et vous vous enrichirez vous-même.

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5. Communiquez doucement mais clairement

Vous ne savez pas quelle est la signification d'un événement spécifique ? Vous n'êtes pas sûr de ce que l'on attend de vous dans un projet ou vous avez peur de commettre des erreurs parce que vous ne connaissez pas suffisamment la culture de vos collègues ? Abordez la question de manière incisive.

"Pouvez-vous me dire ce que l'on attend de moi ? Je me préparerai en conséquent". Ou encore : "Dans ma culture, les choses se passent un peu différemment, mais ce n'est pas grave. Comment procédez-vous ?". Ou encore : "Peut-être avez-vous des points d’attention à me communiquer pour que je puisse m'adapter à votre façon de travailler ?". Soyez flexible et honnête.

6. Montrez votre intérêt par quelque chose de tangible

Il n’y a rien de plus sincère que de participer aux activités culturelles ou de s’intéresser aux habitudes de quelqu'un. Demandez au préalable la permission de le faire afin de ne pas créer de points d'interrogation ou de ressentiment.

Demandez si vous pouvez goûter le déjeuner de quelqu'un, organisez un team building au cours duquel vous visiterez une mosquée, planifiez une journée familiale pour faire connaissance avec la famille de vos collègues, envoyez une carte à l’occasion d’une fête spécifique, demandez à votre collègue ce dont il a besoin pour pouvoir vivre sa foi au travail, ou encore créez une œuvre d'art culturelle pendant vos pause. Bonne chance !

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(Zinnig/eh) – Source : Formations IMK/Intermediair