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Combien gagne un manager dans la Silicon Valley ?

Les sociétés les plus influentes sont situées dans la Silicon Valley. Les fonctions les plus prisées et les salaires qui les accompagnent le sont également. Combien gagne un manager au sein d'une entreprise de la Silicon Valley ?
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Coût de la vie

Les salaires dans la Silicon Valley sont variés mais généralement exubérants. C'est logique car le coût de la vie y est plus élevé qu'ailleurs. De fait, les loyers seraient 40% plus hauts que dans d'autres villes. Les histoires de stagiaires qui dorment dans leurs voitures, de jeunes diplômés qui plantent leurs tentes dans des jardins pour des sommes exorbitantes ou de travailleurs fraîchement embauchés qui dorment dans des greniers afin d'économiser de l'argent sont monnaie courante.

Investir

Et pourtant, une nouvelle recrue gagne facilement 120.000 dollars par an soit environ 112.900 euros. Il s'agit principalement de personnes avec un profil technique (ingénieurs, développeurs, programmeurs) qui peuvent développer ou pitcher de nouveaux produits technologiques.


Leurs connaissances et innovations toutes fraîches peuvent complètement transformer les entreprises et le monde (technologique) dans son ensemble. Pour la plupart des sociétés, et particulièrement les grands acteurs tels Google, Facebook, Apple, Evernote ou Oracle, il s'agit d'un investissement plus que nécessaire. Les plus petites entreprises prometteuses l'ont bien compris, elles doivent investir dans leur personnel pour accroître leur impact sur la société.

Minimum 500.000 dollars

Trouver un manager compétent pour moins de 500.000 dollars (ou 470.450 euros) par an n'est pas une mince affaire. Ces salaires mirobolants ne sont pas seulement la conséquence des loyers élevés, même s'ils jouent tout de même un certain rôle. Les critères auxquels les profils doivent répondre sont aussi un élément déterminant. La guerre des talents est intense dans le secteur de la technologie et les candidats prometteurs savent très bien ce qu'ils valent.


Les grosses entreprises vont donc un peu plus loin que le simple fait de proposer un salaire démesuré. Les hauts potentiels bénéficient d'une multitude d'avantages supplémentaires. C'est notamment le cas chez Alphabet (Google), Facebook et Amazon qui distribuent des actions à leurs membres du personnel. Chez Alphabet, les travailleurs à temps plein ont par exemple tous reçu des actions pour une valeur de 85.000 dollars (79.975 euros) en guise de cadeau. C'est quelque chose que les petites start-up ou les entreprises évoluant dans d'autres secteurs ne peuvent pas se permettre.

Bonus !

Les ténors de la technologie sont également très généreux en matière de bonus, même s'ils se présentent parfois sous différentes formes. Certaines entreprises travaillent avec des bonus basés sur la loyauté. Si vous travaillez depuis trois ou quatre ans chez Amazon, vous recevez des actions. D'autres sociétés proposent des primes de rétention afin que les personnes soient plus susceptibles d'y rester et de travailler dur. Enfin, certaines optent pour des clauses supplémentaires dans les contrats de travail, des primes à la signature et des conditions spécifiques au niveau des promotions ou augmentations de salaire. Dans certains cas, si vous vous en allez après un certain nombre d'années, votre employeur peut récupérer le bonus, geler votre salaire ou facturer certains frais. Il se peut également qu'un employé ne puisse pas travailler pour une entreprise concurrente ou similaire pendant plusieurs années. Certaines boîtes travaillent avec une black list comprenant les noms de leurs concurrents et où elles ne souhaitent absolument pas que leurs membres du personnel aillent travailler. La concurrence dans le secteur de la technologie est énorme. Un senior executive de Google aurait reçu environ 100 millions de dollars (ou 94 millions d'euros) en actions pour ne pas aller travailler chez Twitter.


Avec de telles rémunérations, il n'est guère étonnant de voir les entreprises telles Google, Apple, Microsoft, Facebook et Amazon recruter quelque 30% des jeunes ingénieurs informatiques récemment diplômés. La guerre des talents existe bel et bien dans la Silicon Valley.


(eh/jy) – Sources : Economist / Express Business 

14 novembre 2017
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