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Chaque semaine, un employé sur sept est victime d’intimidations

Que ce soit dans un club de sport, vis-à-vis de nos beaux-parents, dans notre groupe d’amis ou sur notre lieu de travail, nous espérons tous une chose : être dans le coup et appartenir à un groupe. Et pourtant, il arrive que certaines personnes soient exclues. Savez-vous que près d'un employé sur sept est victime d'intimidations chaque semaine sur son lieu de travail ?

Dès notre plus jeune âge, nous espérons appartenir à un groupe et ne pas être la cible d'intimidations. Nous achetons des vêtements à la mode, choisissons des passe-temps que les autres pratiquent et regardons les programmes télévisuels dont tout le monde parle. Et ce juste pour appartenir à la norme.

Vous essayez également d'être un collègue sympa au bureau. Et pourtant, une employé sur sept est encore intimidé par ses collègues. Voilà ce qui ressort d'une étude réalisée par l'IDEWE, le service externe de prévention et de protection au travail le plus important du pays. Ragots, exclusion, insultes, rétention d'information,… Ils en voient de toutes les couleurs et cela influence négativement leurs performances de travail.

Spirale négative

Une enquête à grande échelle montre que les employés intimidés éprouvent plus de problèmes de santé mentale que leurs collègues. Le stress post-traumatique, la dépression ou l'anxiété en sont les principales conséquences.

Cela affecte à la fois la productivité et l'implication des victimes. Par conséquent, elles restent plus souvent chez elles et invoquent des soucis de santé. Un tel congé maladie signifie des coûts non négligeables pour les assurances maladie.

Gouvernement et industrie

Les employés du secteur industriel et du gouvernement sont les plus confrontés à des comportements intimidants. Dans l’industrie, jusqu'à 1 employé sur 5 admet devoir faire face à des intimidations hebdomadaires. Il en est de même au gouvernement où près de 20% des employés se plaignent d’être intimidés au moins une fois par semaine.

En revanche, le nombre de victimes est relativement faible dans les secteurs de la santé et de l'éducation,. 1 employé sur 10 déclare être victime d'intimidation chaque semaine. Chaque victime est bien évidement de trop.

Briser les tabous

Il est extrêmement important d'accompagner les victimes le mieux possible. En tant qu’employeur, vous pouvez par exemple discuter de l'intimidation au travail et élaborer une politique de dénonciation de telles pratiques au sein de votre entreprise.

Employer une personne à qui l’on peut se confier en toute confidentialité ou un conseiller en prévention joue un rôle important au niveau du bien-être des travailleurs. Cela contribue à rendre les victimes plus résilientes et leur permet de définir des limites. La clé est d'oser rapporter le problème au manager parce l’intimidation est souvent un problème sous-jacent dans les organisations, au même titre que les conflits, une charge de travail élevée ou de l'insécurité au niveau des emplois.

(eh/jy) – Source : IDEWE

14 janvier 2020
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