Travailler en pleine crise du coronavirus : témoignage de Vanessa, infirmière en soins intensifs
En cette période de crise du coronavirus, Vanessa Vermoens (50 ans) travaille sans relâche pour sauver des vies.
Il est ici question de l'infirmière (générale) figurant à la première place du classement des professions en pénurie récemment publié par le VDAB. Il existe de nombreux postes vacants pour ce profil dans les hôpitaux, sans oublier les maisons de repos et les services de soins infirmiers à domicile qui ont également du mal à trouver des candidats.
Alors que les soins en maison de repos et à domicile font principalement appel à des infirmières ayant une formation dite HBO5, les hôpitaux visent quant à eux des personnes titulaire d’un diplôme de baccalauréat. Ces derniers deviennent toutefois de plus en plus ouverts aux profils HBO5. Quelle que soit la formation, l’afflux actuel (et futur) de nouveaux talents est insuffisant et l’offre de candidats est trop faible par rapport à la demande. De plus, de nombreux acteurs du secteur de la santé prennent désormais leur retraite, ce qui augmente inévitablement la demande en matière de soins.
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Et plus précisément au bloc opératoire. Ces infirmières y organisent le traitement des patients avant leur opération et apportent leur soutien aux chirurgiens et aux anesthésistes pendant les interventions.
La pénurie de tels profils est élevée car une formation complémentaire doit être suivie après l’obtention du diplôme de baccalauréat en sciences infirmières. Les conditions de travail spécifiques liées au bloc opératoire entrent également en jeu. Pensez notamment aux contraintes physiques et psychosociales ainsi qu’aux horaires de travail irréguliers.
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L’infirmière en chef gère une équipe de collègues aides-soignants et infirmières. La planification du matériel et des lits fait également (de plus en plus souvent) partie de son éventail de tâches. Ici aussi, en plus du diplôme de base d'infirmière et de l'expérience nécessaire, une formation complémentaire (gestion ou master) est souvent exigée.
Les horaires de travail sont plutôt réguliers mais l’absence de primes octroyées en cas d’heures supplémentaires et d’horaires de travail spécifique rebute certains candidats. Ceux-ci se sentent parfois sous-rémunérés par rapport aux responsabilités accrues qui accompagnent le poste d'infirmière en chef.
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L'infirmière sociale apparaît pour la première fois dans la liste des professions en pénurie. Son rôle est d’avoir une vue d’ensemble et de s'intéresser à la promotion ou au maintien de la santé d'un groupe de personnes. Pensez notamment à la planification de visites médicales, de check-up annuels ou encore à l’organisation de formations autour de la thématique de la santé. Toutes ces tâches sont menées dans le respect des exigences réglementaires et de la politique de santé publique applicable. Une spécialisation supplémentaire est généralement nécessaire pour devenir infirmière sociale. Enfin, sachez que ce profil présente des similitudes avec celui d'assistante sociale, autre métier en pénurie récemment apparu dans la liste du VDAB.
En tant qu'infirmière spécialisée en puériculture, vous venez en aide à des enfants ayant des problèmes de santé et répondez à exigences médicales ou à la politique d’un organisme comme une crèche/garderie.
Être capable de gérer des enfants (et leurs parents) au quotidien est donc crucial. La coordination d'une équipe (par exemple composées de puéricultrices ou assistantes maternelles) ou la gestion d'un cabinet est parfois également associée à cette fonction. Ici aussi, une formation complémentaire après vos études d'infirmière est nécessaire. Cette profession est en pénurie depuis peu de temps et porte également un autre nom : l'infirmière pédiatrique.
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(wv/eh)
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