Catherine (42) est cheffe de chantier voies depuis trois ans à la STIB. Bien que ce travail lui convienne parfaitement, on ne l’attendait pas spécifiquement à ce poste au vu de son parcours. « J’ai suivi une formation artistique et décroché un diplôme en architecture -paysagisme. Au cours de cette formation, j’ai réalisé que j’aimais encore plus les chantiers que dessiner des plans. »
Lors d’un premier emploi comme coordinatrice de chantier auprès d’une commune bruxelloise, Catherine a un contact avec la STIB dans le cadre d’un projet. « Me rendre chaque jour sur le chantier me procurait une grande satisfaction », dit-elle en souriant. « Je discutais avec le project manager de la STIB qui m’a un jour fait savoir que la société des transports publics bruxellois recherchait des profils comme le mien. Tout est ensuite allé très vite ! »
Aujourd’hui, on peut apercevoir Catherine sur plusieurs chantiers de la STIB à l’est de Bruxelles. « Mon travail comporte deux volets. D’une part, je m’occupe de la préparation administrative et technique des travaux, et d’autre part du suivi de chantier une fois qu’il est lancé. »
« Avant de démarrer un chantier de renouvellement d’une ligne de tram, il faut demander les autorisations et fournir les plans de déviation pour la circulation. Dès que les travaux sont lancés, je surveille le chantier et veille à une bonne coordination. Mon travail est donc assez varié entre le travail au bureau, les réunions et les visites des chantiers. »
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Pour Catherine, rien n’est plus satisfaisant que lorsque les travaux peuvent commencer. « Obtenir toutes les autorisations utiles prend du temps. Il y a aussi les mises au point avec la police, les services d’urgence, les services communaux, le bourgmestre, etc. Quand on peut enfin démarrer les travaux, je ressens une grande satisfaction. »
Il en va autrement pour les automobilistes et les cyclistes et c’est précisément ce qui motive Catherine à suivre minutieusement les travaux. « Je suis consciente que les riverains sont contents de nous voir partir (rire). Nous avons un grand impact sur la vie quotidienne des gens. Je suis très contente quand les trams peuvent à nouveau – et mieux – circuler. »
Le travail de Catherine exige de la rigueur. « Il faut être organisé et faire preuve d’autodiscipline car en tant que cheffe de chantier, c’est vous qui fixez le rythme des travaux. Une communication claire est primordiale, tant envers les sous-traitants qui doivent bien comprendre ce qu’il y a lieu de faire qu’envers les riverains qui viennent parfois me poser des questions. C’est important de fournir des réponses claires. »
Pour Catherine, la STIB est comme une mini-communauté. « J’ai constamment des contacts avec de nouvelles personnes et leurs équipes, c’est très enrichissant. On apprend ici beaucoup de choses qui ne s’apprennent pas à l’école, y compris sur le plan technique. » C’est stimulant, mais aussi réconfortant, estime-elle. « J’ai le sentiment de pouvoir compter sur autrui. J’occupe un poste important, mais finalement, c’est tous ensemble que nous travaillons. »
Catherine reconnaît que le secteur est encore principalement un monde masculin. « Je suis une des rares femmes de mon équipe, mais je ne me sens pas pour autant en minorité. Quand j’ai un premier contact avec des collègues masculins, je remarque parfois de l’étonnement, mais tout se passe bien et c’est ça qui compte. » Le fait d’être une femme au poste de Catherine a des avantages. « Faire preuve d’empathie permet d’améliorer la coopération en étant attentif aux besoins de tous les intervenants gravitant autour d’un projet. »
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