Ça paie combien un jour de flemme?
Est-il possible de décider : «Tiens ce matin, je crois que je ne vais pas aller au boulot» sans autre justification que: «aujourd’hui, je ne suis pas bien dans mes baskets»? Et bien oui, dans certains cas, c’est possible.
Généralement, dès le premier jour d’absence, l’employé doit présenter un certificat médical. Mais, dans certains secteurs, l’employeur reste libre d’organiser le règlement de travail selon ses modalités propres. Une entreprise a la possibilité de déterminer dans quelles circonstances, ce certificat lui est ou pas nécessaire.
De l’usage du certificat médical
Certains employeurs ne voient pas l’utilité de demander à leur personnel la remise d’un justificatif du médecin pour une absence d’un jour mais dans la plupart des cas, votre boss vous le demandera. Particulièrement dans le privé.
Pour être tout à fait complet, lorsqu’un employé, rentre à la maison parce qu’il ne se sent pas bien, il n’a pas besoin d’un certificat médical. Pour une absence de plusieurs jours, il y a toujours d’un certificat médical.
Dans le secteur public, cette possibilité existe plus souvent mais reste circonscrite dans un cadre précis. Par exemple, les fonctionnaires statutaires et contractuelles de l’administration fédérale dispose de deux jours d’absences «injustifiées» par an. Mais, à la troisième absence d’une journée, ils doivent présenter un certificat de leur médecin.
Absence injustifiée, salaire injustifié
Dans le public ou dans le privé, ce type d’absence n’est pas une carte blanche pour tout qui ne voit pas l’utilité d’aller travailler en se levant le matin... Un employé qui n’est pas malade, ne peut pas prendre de jour d’absence. Et l’employeur à tout à fait le droit de vous envoyez dès le premier jour d’absence un médecin-conseil histoire de vérifier que vous êtes malade.
Si vous prenez une journée d’absence injustifiée votre salaire du jour sera lui aussi... injustifié !
(fr)
28 septembre 2011