Combien rapporte un diplôme supplémentaire ?
Est-il judicieux de passer des années assis sur les bancs de l'école ? La réponse est oui.
Mandatée par Jobat et Made in, l'agence de recherche iVox a interrogé un millier d'employés et de demandeurs d'emploi ainsi que quelque 350 employeurs au sujet des (in)adéquations entre les employés et les employeurs. Qu'attendent-ils les uns des autres et dans quelle mesure ces attentes diffèrent-elles ?
Une conclusion importante de l'étude est que, notamment à cause de la guerre des talents que nous connaissons actuellement, les entreprises sont flexibles au niveau des exigences en matière de postes vacants. Avoir le bon diplôme n’apparaît par exemple plus comme une obligation. La plupart des employeurs indiquent avoir du mal à trouver de nouveaux employés, raison pour laquelle ils sont prêts à mettre de l’eau dans leur vin.
Recrutement ouvert : plus besoin de postuler
Trois quarts des employeurs sont prêts à interviewer quelqu'un qui n'a pas le diplôme requis. Parmi ceux-ci, près de huit personnes sur dix souhaitent également offrir une formation complémentaire à ces employés potentiels. Pour la majorité des employeurs, il est suffisant que les candidats répondent à entre 60 et 80% des exigences du profil.
Le chiffres sont davantage mitigés en ce qui concerne l’embauche de locuteurs non natifs : près de quatre employeurs sur dix préféreraient ne pas embaucher de locuteur non natif au sein de leur organisation. En revanche, certaines grandes entreprises sont davantage disposées à le faire.
Il est interpelant de constater que les candidats ne font pas preuve de flexibilité. Ceux-ci pensent qu'il n'y a pas beaucoup de marge de manœuvre en termes d'exigences. Ils sont par exemple trop vite rebutés en parcourant des postes vacants. Seulement 54% des candidats postuleraient s'ils n'avaient pas le diplôme requis pour un poste spécifique. Ils pensent également que la lettre de motivation n'a aucun sens si un employeur indique vouloir à tout prix les rencontrer pour un entretien.
Conseil : Exemple d'une bonne lettre de motivation
D’autre part, les employés sont également critiques : moins de la moitié trouvent des offres d'emploi intéressantes. Un point d'attention important pour les employeurs est la manière dont ils rédigent leurs annonces et les exigences requises. Pensez à rendre ces offres d'emploi plus attractives, notamment en mettant moins l'accent sur les diplômes et en mentionnant les possibilités de se former.
(wv/eh)
23 juillet 2024Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
Est-il judicieux de passer des années assis sur les bancs de l'école ? La réponse est oui.
La plupart des travailleurs belges voient leur salaire, leurs avantages extralégaux et leurs jours de congé augmenter.
Notre pays a du pain sur la planche en matière d’apprentissage continu.
Avec un diplôme supérieur, vous êtes assuré de mieux vous en sortir sur le marché de l’emploi qu'avec un diplôme de niveau inférieur... ou pas ?
Le salaire mensuel brut moyen en Belgique est de 4.243 euros. Telle est la conclusion du Baromètre des salaires Jobat.
Les ingénieurs diplômés sont prisés sur le marché de l’emploi. Un bon début de carrière est un must absolu.
"Pas de diplôme, certificat ou preuve d'études ? Désolé, pas de travail". Mais que se passe-t-il si vous avez les connaissances et les compétences nécessaires ?
Un beau jour, vous tombez sur le job de vos rêves… Jusqu'à ce que vous lisiez dans l’offre d'emploi que le candidat idéal doit avoir une certaine expérience professionnelle.
Selon le Baromètre des salaires Jobat, le Belge gagne en moyenne 4.243 euros brut par mois.