10 manières de découvrir vos talents cachés
Chacun a ses propres talents et ceux-ci sont uniques. En revanche, tout le monde n'a pas le don de les découvrir immédiatement…
Parmi les travailleurs ayant eu une scolarité inachevée, seuls 3% acceptent de travailler jusqu’à leurs 67 ans. Chez ceux pour qui la scolarité fut plus longue, ce chiffre monte à 6%. En outre, les hommes se montrent plus ambitieux que les femmes : 7% d’entre eux veulent travailler jusqu’à 67 ans voire plus, contre seulement 2% des femmes. Telles sont les informations ressortant d’une enquête menée auprès de 4 000 Belges par le bureau d’études Trendhuis, sur l’ordre du Fonds Social Européen.
Celles-ci ne sont guère dénuées de sens : plus nous vieillissons, moins nous avons envie de rester opérationnel sur le marché du travail. Chez les travailleurs de plus de 50 ans, seuls 4% désirent encore travailler jusqu’à leurs 67 ans. Dans la catégorie des 30 à 35 ans, ils sont 6%. A peine 1 travailleur sur 5 de plus de 50 ans estime son travail tenable à un âge plus avancé, tant sur le plan mental que physique.
L’enquête relève également que nous n’avons pas trop envie de réfléchir à notre carrière. Chez les 20-35 ans, trois travailleurs sur cinq s’interrogent de temps à autre sur leur avenir. Auprès des 50+, ce chiffre atteint à peine la moitié. "Plus de 50% des travailleurs comptent sur leur employeur pour définir leur plan de carrière, mais seul un sur trois estime que ce dernier le fait correctement", explique Nathalie Bekx, CEO de Trendhuis.
Quoi qu’il en soit, par rapport à l’année passée, nos dispositions à travailler plus longtemps ont augmenté de 1,4%. Mais il ne reste qu'une petite minorité se montrant disposée à travailler jusqu’à l’âge de 67 ans. Comment résoudre le problème ? Selon Trendhuis, la plupart de nos compatriotes sont prêts à travailler plus longtemps s’il y trouvent un avantage, comme par exemple :
L’argent est la motivation par excellence pour travailler. De toutes les personnes interrogées, 90% prestent d’abord pour gagner leur vie et pouvoir rembourser leur prêt hypothécaire. Qui veut rester actif plus longtemps s’attend à être mieux rémunéré. L’employeur souhaitant garder ses collaborateurs plus longtemps à l’effectif veillera donc à ce qu’ils doivent payer moins d’impôts sur leurs revenus. Ou simplement à leur offrir un salaire supérieur.
Mais ce n’est pas tout, le collaborateur pouvant définir lui-même ses heures de prestations serait plus enclin à vouloir continuer à travailler plus longtemps. Le nouveau monde du travail, sans heures fixes, fait écho auprès des interrogés. Ainsi, plus de trois quarts des Belges souhaitent pouvoir choisir leurs heures. Selon Trendhuis, il semblerait également que les travailleurs bénéficiant d’horaires flexibles alignent de meilleurs résultats que leurs collègues se voyant imposer un horaire rigide. Deux tiers des plus de 50 ans envisageraient de rester actifs plus longtemps s’ils devaient prester moins d’heures et s’ils bénéficiaient de plus de congés.
Sous le concept du nouveau monde du travail, les collaborateurs conçoivent aussi de pouvoir travailler de la maison, ou du moins plus près de chez eux. S’il ne faut pas trop rouler pour aller au bureau et si l’on peut ne pas perdre trop de temps en route, l’envie d’exercer son job à un âge plus avancé augmente naturellement. Nathalie Bekx de Trendhuis trouve cela étonnant : "Si le travail flexible conduit à une augmentation de la productivité, il ne réduit pas pour autant le stress." Peut-être les travailleurs doivent-ils envisager de créer plus d’espace pour le travail à domicile. Plus de 60% des interrogés travaillant de chez eux disent enregistrer de meilleurs résultats qu’il y a cinq ans.
A côté des aspects financiers, sept répondants sur dix travaillent également pour les contacts sociaux au bureau. Quelque 30% souhaiteraient plus d’activités sociales pendant les heures de bureau. Une personne sur trois travaillerait aussi plus longtemps si son employeur investissait dans des occupations plus sociales.
Trois quarts des répondants font leur travail parce qu’ils aiment cela. Le même nombre de travailleurs estiment que leur job a du sens et en retirent une signification. Si nous aimons exercer notre mission, nous travaillons mieux et conservons aussi notre travail plus longtemps. Pour les collaborateurs, la fonction doit procurer du plaisir et avoir du sens, mais aussi être moins lourde à assumer pour donner envie de rester actif plus longtemps. Le problème est que beaucoup de 50+ se sentent moins valorisés sur le marché du travail. Les 50+ prétendent qu’ils peuvent, bien moins que pour les autres générations, faire ce en quoi ils se sentent bons et ce qu’ils aiment. Seulement la moitié déclarent pouvoir exercer un travail qui ait du sens.
Les experts nous conseillent de prouver nos talents dès notre plus jeune âge et indiquent que le management des talents est une notion clé dans la catégorie de l’employabilité. De tous les répondants, 60% veulent travailler plus longtemps s’ils peuvent exercer une mission adaptée à leurs talents. Actuellement, près de sept Belges sur dix déclarent exercer un job qu’ils estiment lié à leurs capacités. Plus de 75% indiquent recevoir de leur chef du travail correspondant à leurs capacités. Dans ce sens, nous serions sur la bonne voie…
(EH) (SC)
2 mars 2015Chacun a ses propres talents et ceux-ci sont uniques. En revanche, tout le monde n'a pas le don de les découvrir immédiatement…
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