Le cadeau de Nouvel An du chef, bonne ou mauvaise surprise ?
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Suite à l'effondrement de la banque américaine Lehman Brothers, il y a maintenant 10 ans, une crise financière avait éclaté dans le monde entier. Celle-ci impacta le niveau de confiance des gens par rapport au secteur bancaire. Un certain nombre d'institutions ont dû fermer leurs portes et les licenciements ont fusé dans le monde entier. Tout à coup, travailler pour une banque n'était plus attrayant.
De nos jours, le secteur est encore victime de cet abus de confiance mais, en raison de la résurrection progressive des services financiers, les banques recherchent de nouveaux professionnels motivés pour intégrer leurs rangs.
"Voilà pourquoi il est utile de dissiper les nombreuses (fausses) idées reçues au sujet du travail dans le secteur bancaire", déclare Jens Spittael de Walters People. "Un certain nombre de préjugés empêchent l'afflux de nouveaux candidats." Il nous en réfute cinq d’entre eux :
"Ce n'est pas parce que les sièges sociaux des grandes banques belges et des institutions financières internationales sont principalement dans et autour de la capitale qu'il n'y a que des postes vacants à cet endroit", affirme Jens Spittael. "Il existe également de nombreux postes à pourvoir dans les bureaux locaux. De plus, presque chaque banque dispose de 'bureaux flexibles' permettant aux employés de travailler régulièrement (près de) chez eux et d’optimiser leur équilibre entre vie privée-vie professionnelle."
"Avec la fermeture de nombreuses agences locales et la vague de numérisation de la banque à domicile, les gens pensent que les employés de bureau ne sont plus nécessaires. Rien n'est moins vrai : les clients qui se rendent dans un bureau local attendent des conseils personnalisés. Ils veulent par exemple recevoir des conseils sur mesure de l'expert local en assurances, en investissements ou en prêts hypothécaires. Il y a toujours un grand besoin de spécialistes au niveau local."
"C’est faux", affirme Jens Spittael. "Bien que le secteur bancaire emploie la plus grande proportion de personnes de plus de 50 ans dans notre pays, les jeunes diplômés sont accueillis à bras ouverts. La numérisation y est pour quelque chose. Enfin, une personne qui n’a pas étudié la finance mais est titulaire d’un baccalauréat ou d’un master et s’intéresse beaucoup au monde financier peut sans aucun problème entrer dans le secteur bancaire."
"Incorrect", poursuit le recruteur. "Pensez simplement aux options de paiement et de gestion via votre ordinateur ou votre smartphone, ou encore aux solutions pour plus de cybersécurité. Au cours des dernières années, le secteur bancaire a fortement mis l'accent sur la numérisation et l'innovation. Beaucoup de choses sont également automatisées dans le back-office. Ces employés, quel que soit leur nombre d'années de service, sont censés accepter ces changements et s’y adapter, ce qui donne une toute nouvelle dimension à leur travail."
"Afin d'attirer et de fidéliser les talents, les institutions financières ont considérablement élargi leurs offres de formation ces dernières années. Cela donne aux employés la possibilité de passer facilement à une autre équipe, bureau ou département. De plus, l'évolution numérique a provoqué un déplacement de la demande de talents vers le secteur bancaire. La législation sur la cybersécurité devient par exemple de plus en plus stricte, ce qui nécessite des profils informatiques, de risque et de compliance. Cela crée évidemment de nouvelles opportunités de carrière."
La conclusion de Walters People est que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il reste encore beaucoup de débouchés pour celles et ceux qui voudraient travailler dans le secteur bancaire. Non seulement dans les sièges sociaux, mais aussi dans les petites succursales où des connaissances spécialisées sont nécessaires pour conseiller les clients. Les profils recherchés sont moins généralistes et demandent un peu plus de souplesse qu’auparavant, bien que cela ne gâche en rien le plaisir de travailler dans ce secteur.
(eh/ll)
29 octobre 2019Un chèque cadeau, une bouteille de vin, un jouet pour vos enfants… Votre employeur vous a gâté à la fin de l’année.
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