Travail d'équipe
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4 préjugés au sujet de vos collègues de travail

5 choses que vous ignoriez encore sur le travail en équipe

Dans leur livre « Top Dog: The Science of Winning and Losing » (Le secret du plus fort, l’art de gagner et de perdre), les auteurs Po Bronson et Ashley Merryman livrent un certain nombre d’idées marquantes sur le travail en équipe.
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Cinq choses que l’on ne vous a peut-être pas encore dit sur la collaboration en groupe…

1. Le travail en équipe n’est pas toujours une bonne idée

Une équipe ne fait pas automatiquement mieux que la somme de ses membres. On se réfère pour cela au terme de ‘inhibition collaborative’ ou de ‘perte due au processus’. Les gens ont souvent tendance à idolâtrer les avantages de la productivité d’un groupe, alors qu’ils sous-estiment combien de temps on gaspille dans les équipes.

Selon le professeur Bradley Staat de l’Université de la Caroline du Nord, la productivité d’une personne dans une équipe peut diminuer de quelque 40%. Des études dans des entreprises qui plébiscitent le travail d’équipe n’ont jamais apporté la preuve que celles-ci réalisaient un gain supérieur ou étaient plus productives que d’autres organisations.

2. 90 % du succès d’une équipe est fixé à l’avance

Le psychologue en organisation Richard Hackman (de la Harvard University) a suivi des années durant des équipes dans différentes situations. Une de ses découvertes essentielles est la règle '60-30-10'. Selon Hackman, 60% du destin d’une équipe est déjà fixé à l’avance, avant que les membres ne se rencontrent. C’est la combinaison de l’efficacité du responsable, des objectifs assignés à l’équipe et de l’expertise de ses différents membres qui conditionnerait en grande partie son succès.

Le restant ? 30% dépend de la manière dont l’équipe démarre. 90% du succès de l’équipe est donc déterminé avant que la collaboration ait vraiment commencé. Et finalement, les derniers 10% du succès reposent dans les mains du leader, responsable du travail en équipe.

3. L’importance de la distribution des rôles

Clarifier qui fait quoi est une des manières les plus éprouvées d’augmenter la qualité du travail en équipe. L’idée que tous les membres doivent être égaux et interchangeables dans leurs missions n’est pas correcte. Les équipes prestent le mieux lorsque les participants savent clairement quel sera leur rôle respectif.

4. Nous ne sommes pas tous apte au travail d’équipe

C’est une erreur de penser que les équipes ne peuvent réussir que lorsque chacun est ami avec tous. Des enquêtes montrent effectivement que c’est précisément le contraire. Dans une étude réalisée auprès de 78 orchestres européens et américains, voici la conclusion à laquelle est arrivé Hackman : plus un orchestre résonne juste, plus de risques l’on court que n’éclatent derrière les rideaux rivalités, disputes et désaccords.

5. Les très performants doivent être traités autrement

Un traitement spécial accordé aux membres qui performent le mieux mine-t-il la motivation des autres ? Les enquêteurs ont analysé, pour répondre à cette question, le salaire des ‘étoiles’ des NBA et les ont comparés à ceux de leurs compagnons d’équipes moins connus.

Qu’en ressort-il ? Tant que le traitement spécial des ‘stars’ est légitime, cela ne peut pas faire de mal aux prestations de l’ensemble de l’équipe. Les stars sont en effet confrontées à un contrôle accru, les attentes concernant leurs prestations sont bien plus élevées.

Sources : Bakadesuyo.com

2 mai 2013
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