5 avantages de travailler dans le commerce de détail

Sachez que ceux-ci sont multiples et variés ! « Avec la percée du commerce électronique, le métier de vendeur en magasin gagne considérablement en importance », peut-on lire.

1. Il y a de nombreux postes vacants (et vous pouvez commencer immédiatement)

« Le commerce de détail est un secteur accessible », explique Klaas Soens, Policy & Horeca manager et directeur de la fédération professionnelle Comeos Flandre. Celui-ci souligne qu'il y a en permanence des postes vacants dans le commerce de détail. « Vous entrez dans un magasin ou surfez sur le site web d’une entreprise, vous remplissez un document et pouvez souvent commencer à travailler le lendemain ou quelques jours plus tard », poursuit Klaas Soens. « Une formation est ensuite dispensée en interne sur le lieu de travail. »

Bon nombre de salariés du commerce de détail n’ont pas ou peu de diplômes et ont parfois du mal à trouver un emploi convenable dans d'autres secteurs, explique Luc Ardies de Buurtsuper.be, l'organisation des magasins spécialisés et des supermarchés indépendants. « Le commerce de détail est l'un des rares secteurs 'd'entrée de gamme' qui donne aux jeunes la possibilité, sans diplôme ni expérience professionnelle, de faire leurs preuves sur le marché du travail. »

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2. Vous pouvez grandir et évoluer

« Dès qu'une personne a franchi le pas et commencé à faire ses preuves dans le commerce de détail, il s'avère que sa confiance en soi augmente. Ensuite, malgré les salaires de départ relativement bas, il existe de belles opportunités de promotion », poursuit Luc Ardies .

En effet, les opportunités de carrière sont nombreuses dans le secteur du commerce de détail : du chef de rayon au directeur de magasin, voire même au CEO. Klaas Soens cite en exemple la Néerlandaise Hajir Hajji d'Action. « Elle a commencé comme employée de magasin et est finalement devenue CEO d'Action. Le commerce de détail est également un secteur diversifié. « Environ 30% des employés sont d'origine étrangère, ce qui reflète parfaitement les valeurs de notre société actuelle. De nombreuses chaînes de magasins autorisent par exemple leurs employés à porter le foulard. »

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3. Vous faites souvent partie de grands employeurs

Vous pouvez travailler dans le commerce de détail dans un petit magasin spécialisé, mais vous relevez souvent d'une entité plus grande. « Vous pouvez faire partie d'entreprises bien connues telles que Colruyt, Delhaize, Decathlon ou Ikea », énumère Klaas Soens. Et ce sont justement ces grandes organisations avec une solide expérience qui offrent une sécurité d'emploi, dit-il, et particulièrement dans le secteur de l'alimentation. « Les gens auront toujours besoin de manger, il y aura donc toujours du travail dans le commerce alimentaire. »

Le commerce est également le secteur le plus important du pays. « Il représente 550 000 emplois, qu’il s’agisse de salariés ou d’indépendants. De plus, les possibilités d'emploi y sont multiples : vendeur, magasinier, marketing, juriste, analyste de données, ingénieur, expert en développement durable... »

4. Vous travaillez près de chez vous

Le commerce de détail est connu pour ses emplois locaux. « La Belgique compte pas moins de 70.000 points de vente, qu'il s'agisse de grandes chaînes ou de petits magasins. Un emploi à proximité est donc généralement la norme », constate Klaas Soens. Il admet que les salaires ne sont pas les plus élevés. « Mais il est possible de travailler le soir ou le week-end, ce qui donne lieu à des primes supplémentaires. »

5. Votre travail a un impact social

Le commerce de détail est avant tout un secteur social : l'orientation client est essentielle. « Les vendeurs ont des aptitudes sociales très élevées et aiment le contact humain. La satisfaction professionnelle qu'ils en retirent compense en partie les horaires souvent incompatibles à une vie de famille », ajoute Luc Ardies. « De plus, grâce à l'introduction des 'flexi-jobs', nos employés permanents bénéficient de plus en plus de week-ends libres. »

Luc Ardies est formel : « Si les clients ne sont pas aidés de manière serviable et amicale et s'il n'y a pas de connaissances spécialisées parmi les employés des magasins, le commerce électronique se développera encore plus vite que prévu », affirme-t-il. « Dans ce contexte, le rôle de vendeur doit être revalorisé. Les employeurs de notre secteur devront élaborer des politiques RH et de formation orientées vers l'avenir. »

Le commerce sera toujours une « affaire de personnes », dit-on. Klaas Soens est tout à fait d'accord. « Malgré le succès du commerce électronique, 85% des ventes dans le commerce de détail belge sont encore réalisées dans des magasins physiques, contre 15% de ventes en ligne. »

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(wv/eh)