Fast quitting : quand un travailleur se lasse rapidement de son emploi
1 personne sur 6 engagée sous contrat à durée indéterminée démissionne en l'espace de 6 mois. Et cela impacte considérablement les entreprises...
La démission silencieuse ou 'quiet quitting' est probablement la plus connue de la liste. Il s'agit ici de faire le strict minimum sur son lieu de travail. Il existe une explication logique à cette attitude : le taux de rotation du personnel est très faible et les directeurs hésitent à licencier le personnel peu performant. Ils craignent de ne pas trouver de nouveaux employés pour occuper les postes vacants. L'entreprise les maintient dès lors en poste.
Par la suite, certains membres du personnel se sentent sous-évalués et victimes du laxisme à l'égard de ceux qui ne sont pas assez performants. Serait-ce uniquement parce qu'ils voient une charge de travail supplémentaire atterrir sur leur bureau ? Pour exprimer leur mécontentement, ils se désintéressent souvent de la situation, restent à leur poste mais performent le moins possible.
Démission silencieuse : est-il suffisant de simplement faire son travail ?
Il s'agit d'un concept miroir de la démission silencieuse mais, cette fois-ci, l'initiative revient à l'employeur. En effet, dans le cadre d'un licenciement silencieux, l'employeur laisse son employé livré à lui-même. Il fait en sorte de l'oublier ou ne lui confie par exemple que des tâches difficiles. En tout état de cause, il n'utilise pas l'employé en question pour développer ses talents.
Souvent, l'intention est que l' employé en question finisse par démissionner. En réalité, c'est l'employeur lui-même qui retarde la démission. Les experts en ressources humaines estiment que cette façon de procéder n'est guère respectueuse à l’égard de l'employé. Dans la pratique, cela revient également à ce que l'employeur et l'employé soient déçus l'un de l'autre. Si le terme "licenciement silencieux" est relativement nouveau en soi, le phénomène ne l'est certainement pas. Cela fait des siècles que les gens sont déçus les uns des autres, y compris sur le lieu de travail.
Le licenciement silencieux : version patronale de la démission silencieuse
En comparaison, l'embauche silencieuse est un phénomène différent, mais également beaucoup plus positif. Ici, les organisations commencent à ajouter de nouvelles compétences, sans embaucher de salariés (à temps plein). Souvent, ce sont les employés existants qui sont affectés à des postes différents ou supplémentaires. Ils doivent dès lors assumer des responsabilités supplémentaires.
Une telle approche a souvent été adoptée ces derniers mois. En effet, lorsque les talents se font rares, il est logique que les entreprises cherchent d'abord en interne. Elles augmentent ainsi les chances de leurs propres employés. Notez toutefois que l'embauche discrète implique encore souvent un recrutement externe. Cela se fait en faisant par exemple d'abord appel à des freelances ou via des canaux internes. En d'autres termes, il s'agit d'une embauche silencieuse.
Des chiffres récemment publiés par le prestataire de services RH Securex montrent qu'un recrutement sur six avec un contrat à durée indéterminée prend fin dans les six mois. Et généralement (= dans 2 cas sur 3), c'est l'employé lui-même qui décide de démissionner. Voilà ce que l'on appelle la "démission rapide", un phénomène de plus en plus présent sur les lieux de travail.
La démission rapide dans les six mois est plus fréquente dans les PME de moins de dix salariés. Elle est également plus prisée par les ouvriers, dont le départ est relativement plus susceptible d'être volontaire. Les employés sont quant à eux plus souvent licenciés.
Quoi qu'il en soit, ces départs rapides exercent une forte pression sur l'organisation et sur les (anciens) collègues qui, dans l'attente d'un remplaçant, doivent assumer le travail de l'employé qui s'en va. Même si, bien entendu, ce remplaçant (voir numéro trois : embauche discrète) peut parfaitement provenir de l'intérieur de l’entreprise.
Fast quitting : quand un travailleur se lasse rapidement de son emploi
(wv/eh)
17 octobre 20241 personne sur 6 engagée sous contrat à durée indéterminée démissionne en l'espace de 6 mois. Et cela impacte considérablement les entreprises...
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La démission silencieuse est un phénomène connu de tous. Il s’agit d’effectuer le strict minimum dans le cadre de son travail.
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