Six routines d'une minute pour démarrer votre journée sur les chapeaux de roues
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"Chaque pays travaille différemment et cette manière de procéder est en partie déterminée par la culture", explique Freddy Carrette, directeur des ressources humaines du groupe A.S.Adventure. Celui-ci est aujourd'hui spécialiste de la communication interculturelle au sein de l'UE. Voici quatre clichés de pays voisins analysés par cet expert en la matière.
La chaîne de magasins A.S.Adventure Group est désormais un groupe européen mais son siège social est situé en Belgique. Cela fait plusieurs années que Freddy Carrette en dirige les ressources humaines. Il travaille avec des collègues de pays voisins où le groupe a également des succursales. Cela signifie qu’il voyage plusieurs fois par mois et rencontre beaucoup de personnes différentes. Qu'a-t-il appris de ces expéditions et, surtout, les clichés relatifs à nos pays voisins sont-ils corrects ?
"Le fait que les Hollandais sont plus assertifs est un fait. C'est dans leurs gênes", explique Freddy Carrette. Ils donnent presque toujours leur opinion, que ce soit à voix haute ou basse. "Dans le monde des affaires, les Hollandais veulent se mesurer aux grands pays européens. Ils luttent pour une certaine égalité au niveau des négociations."
Il ne pense pas que les Néerlandais sont des éternels insatisfaits. "Donnez-leur de l'espace, un terrain de jeu dans lequel ils peuvent prendre leurs propres décisions. Ils ont besoin de ce cadre. Ils n'aiment pas que quelqu'un en haut de la hiérarchie décide de tout pour eux."
D'autre part, vous serez toujours chaleureusement reçu aux Pays-Bas. "Ils sont très ouverts, sociables et parlent d’autres choses que ce qui touche à leur travail. Il ne trouve pas que les Hollandais ont un sentiment de supériorité vis-à-vis des Belges. "Ils sont reconnaissants, surtout quand nous les invitons à le déjeuner. Ils sont capables de s’enthousiasmer devant un bon sandwich."
"En effet, les Allemands sont très pointilleux sur tout ce qui a trait aux règles et aux procédures. Je pense que cela est notamment lié à leur environnement industriel qui ne laisse pas de place pour faire des erreurs", dit-il. "Le résultat est que les Allemands sont souvent très bien organisés."
D’autre part, le style de management allemand est très masculin. "Le ratio masculin domine très souvent. Je remarque aussi une attitude basée sur les prestations et l'importance que peut avoir l’image transmise à l’extérieur", conclut-il.
En revanche, les Allemands sont assez dociles. "Ils ont beaucoup de respect pour la hiérarchie et exécutent souvent les ordres alors que, de notre côté, nous remettons en question une décision que nous ne comprenons pas ou n'apprécions pas."
"Surtout lors des premiers contacts. Les Anglais sont très friands de politesse et de respect. La critique directe n'est pas faite pour eux", affirme Freddy Carrette. Souvent, les Britanniques veulent dire quelque chose de complètement différent de ce qu'ils disent. "Si un Britannique dit : 'Je vois ce que vous voulez dire, mais...', il veut dire que son idée est la meilleure et qu’il ne prendra pas la vôtre en compte. Il faut souvent lire dans leurs pensées, ce qui n'est pas toujours facile."
Les Anglais se caractérisent également par une politesse exubérante. "Ils sont formellement programmés pour respecter une hiérarchie. Construire des relations et un réseau est très important pour eux et ils appliqueront certaines règles pour y parvenir. Si un Anglais vous demande comment vous allez dans un e-mail, c’est parce que la tournure de phrase lui plait mais probablement pas parce qu'il s'intéresse vraiment à vous."
En revanche, les règles formelles qui caractérisent le monde britannique et anglo-saxon prévoient une série de mesures de protection du personnel. "Il existe par exemple une procédure très stricte en matière d'intimidation au travail. Enfin, ne demandez jamais l'âge d'un candidat lors d'un entretien de sélection au Royaume-Uni."
Même si les Français sont facilement accessibles, leur société est organisée hiérarchiquement, constate Freddy Carrette. "Vous pouvez déjà le voir dans les quatre statuts de travail qu'ils utilisent. Alors que nous nous dirigeons vers un statut unifié, la France en a quatre : les travailleurs, les employés, le personnel et la direction", explique-t-il. "Il est parfois difficile d'obtenir quelque chose rapidement de leur part car ils vont d'abord analyser toutes les règles avant de confirmer quelque chose sur papier."
Ce contexte complexe se manifeste dans divers domaines. "En France, vous n'ouvrez pas un magasin en claquant des doigts. Il sera d'abord inspecté par un comité local de représentants d'organismes divers. Comparez-cela à une toile d'araignée. Les règles ne sont pas toujours claires et, à long terme, personne ne sait plus qui a fait quoi ni qui est responsable de quoi. Cela me complique la tâche lorsque je dois travailler dans ce pays."
En revanche, les Français sont serviables et généralement très ouverts. Avant qu'un contrat ne soit signé, ils vont d'abord à prendre un bon repas en votre compagnie."
(eh/jy) – Source : MARK Magazine
25 février 2019Vous n’êtes pas un lève-tôt et appuyer sur le bouton 'snooze' est votre spécialité ? Une routine matinale peut vous aider à y remédier...
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