4 astuces pour mettre en avant vos compétences sur le marché de l’emploi
Êtes-vous sur le point d’opérer une véritable réorientation de carrière ? Voici comment mettre toutes les chances de votre côté…
« En ouvrant un journal ou un magazine, il est difficile de passer à côté: bon nombre de jeunes âgés d'à peine 20 ans ont déjà créé leur propre affaire, et qui plus est, florissante ! Ils ont un CV alléchant pour leur âge et surtout, ils savent ce qu’ils veulent », raconte la coach Hilde Mariën.
« Tant mieux pour eux. Mais cela ne fait que plonger les trentenaires dans l’incertitude, à savoir "J’ai déjà pas mal d’années en plus mais je ne sais toujours pas où je vais."
« A l’âge de trente ans, vous avez déjà acquis une certaine expérience sur le marché de l’emploi. Il en est de même sur le plan privé, où des hauts et des bas rythment votre quotidien… Certains auront connu plus de succès que d'autres, mais on ne peut plus dire que vous êtes un starter. Vous savez plus ou moins ce que vous ne voulez pas, mais vous restez encore avec beaucoup de rêves non réalisés », poursuit Mariën. « Vous n’avez pas encore vraiment le sentiment d’appartenir à la "race" des adultes telle que vous la voyiez en tant qu’enfant. La période "plus tard, lorsque je serai grand" vous semble encore devant vous, mais finira bien par arriver. De plus en plus de jeunes vivent le dilemme des trentenaires ou la crise de la quarantaine. »
La crise des 40 ans est quant à elle bien plus qu’un simple petit coup de cafard. Ce n’est pas le fait de se sentir trop gâté par un excès d’opportunités, ou ‘blasé’, comme diraient les parents. Il s'agit bel et bien d'une crise d’identité : vous ne vous connaissez pas encore ou vous ne vous reconnaissez plus. C’est une remise en question sur le sens de la vie.
Les questions avec lesquelles vous débattez sont fondamentales: "Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ?", "Comment lui donner un sens ?", "Qu’ai-je envie de réaliser à ce stade ?", "Qui ai-je envie d’être ?", "Qui ai-je envie de devenir ?"… « Se moquer de ces questions ou vous taxer d’enfant gâté ne vous aidera pas, ce sentiment ne va pas disparaître ainsi », précise Mariën : « Que du contraire, ce n’est pas un problème à prendre à la légère, vous risquez le burn out (ou le bore out, l’ennui magistral). » Le message est clair: il est temps d’agir.
Généralement, vous vivez cette crise de la quarantaine en vous sentant seul ou abandonné. C’est comme si vous vous retrouviez seul au monde à vous poser des questions de choix, à affronter vos doutes et à hésiter concernant vos plans d’avenir. Les autres semblent avoir résolu leurs problèmes. Ils cherchent à réaliser leurs rêves, ils ont des promotions, ont des enfants ou savent avec certitude ce qu’ils veulent faire de leur vie. Mais dans de nombreux cas il ne s'agit que d'une façade ou d'un masque.
Parlez à vos amis de vos doutes et de ce qui vous préoccupe. Ouvrez-vous et vous observerez qu’ils vivent la même chose que vous et se posent aussi beaucoup de questions. Vous le verrez, vous n’êtes pas le seul et, sachant cela, vous vous sentirez tout de suite beaucoup mieux.
La petite voix que vous entendez, ou votre sentiment de malaise perpétuel ne disparaîtront pas d'un claquement de doigts. En les ignorant et en chassant vos questions, vous ne ferez qu'accentuer vos incertitudes. A long terme, vos souffrances corporelles et émotionnelles se feront d’autant plus sentir. Plus tôt vous prenez soin de vous, mieux ce sera.
Les autres vous jugent et vous êtes tenté de prendre cela au sérieux ? "Vous êtes encore jeune et avez toute la vie devant vous. Vous avez toutes les chances de votre côté, vous auriez tort de vous plaindre. Il y en a d’autres pour qui la vie est bien plus difficile,…". Par conséquent, vous culpabilisez : comment osez-vous avoir tous ces doutes et vous poser toutes ces questions ? Vous osez encore être mécontent malgré tout ce que vous avez? Ce jugement vous forçant à l’acceptation est loin de vous soulager.
Vous devez comprendre toutefois que, peu importe votre âge ou votre situation, il vous est permis d’avoir des doutes et des questionnements. Nier ou minimaliser vos doutes ne les fera pas disparaître. Ce sentiment de malaise ou d’insatisfaction est là et a sa raison d’être.
Soyez honnête avec vous-même et analysez votre cas en détails. Décidez ce que vous voulez faire de votre vie. Quelles sont vos qualités ? Qu’est-ce qui vous donne de l’énergie ? Et qu’est-ce que vous détestez ? Sachez qui vous êtes ou partez à la découverte de vous-même. Demandez de l’aide. A vos amis, votre famille ou à des professionnels. Un cours, un livre qui vous inspire, un coach.
Pour développer votre joie de vivre, vous devez savoir ce que vous voulez faire dans la vie. Vous comparer aux autres et les copier n’a aucun sens à long terme. L’un sera heureux avec ce qui vous oppressera peut-être. Arrêtez de vous comparer aux autres et de poursuivre des buts qui ne font pas partie de la liste de vos envies. Les réponses peuvent venir d’une autre manière que ce à quoi vous vous attendez et vous sortiront peut-être de votre zone de confort, mais c’est la seule issue pour échapper à votre dilemme.
Rédigez-en votre propre définition. Pour beaucoup, il est lié aux possessions. Ce qui peut conduire au désespoir lorsque vous n’arrivez pas au stade que vous désirez sur le plan financier. Basez-vous sur ce que vous avez à offrir et en quoi vous faites la différence par rapport aux autres. Engagez-vous comme volontaire par exemple. Cela peut donner un sens supplémentaire à votre vie et vous aider à rehausser votre propre valeur à vos yeux.
Vous avez votre définition du succès, mais celle-ci s’éloigne des apparences extérieures ? Et alors ? Le succès est un concept difficile. On l’associe généralement à une fonction élevée et à un salaire en conséquence.
Cet objectif est trop limité et n'est pas lié avec notre raison de vivre la plus puissante, notre motivation interne et l’accomplissement de notre désir : celui de trouver du sens à notre travail et à nos occupations. Vous ne chasserez pas votre malaise ni vos incertitudes et votre insatisfaction juste en exerçant un job bien rémunéré avec voiture de société à la clé.
Se comparer aux autres est typique de la crise de la quarantaine: comment ont-ils réussi leur vie, eux ? Et moi où en suis-je ? Ces comparaisons ne sont basées que sur l’extérieur. Nous ne pouvons juger les autres qu'en fonction de ce que nous voyons (les symboles de réussite sociale, célibataire ou en couple, enfants ou pas, maison ou appartement, statuts sur Facebook). Nous comparons ensuite ces éléments à l’image que nous avons de nous-même.
Celle-ci comprend principalement nos idées, nos pensées, nos sentiments et nos doutes. Beaucoup plus que l’aspect extérieur. De nous–mêmes, nous percevons toute la complexité, des autres nous ne voyons que ce qu’ils veulent bien nous montrer. Nous n’entendons jamais parler de leurs doutes, angoisses et imperfections. Et sur les réseaux sociaux, il est rare de pouvoir en lire quelque chose. Nous comparons donc deux choses différentes. Se mesurer aux autres nous paralyse : nous voyons le résultat final, pas le chemin parcouru pour y arriver. Or, pour ce faire, les autres ont aussi dû tomber et se relever.
La vie adulte nous semble parfois si difficile : travailler dur, payer ses factures, remplir des obligations. Les aventures estudiantines se font de plus en plus rares, les limites financières se font sentir. Dans pareil cas, vous aurez vite fait de penser que les meilleurs jours sont derrière vous. Cela ne doit certainement pas se passer ainsi !
Comment sortir de l’impasse ? Redécouvrez le plaisir. N’y échappez pas, profitez-en pleinement. Réfléchissez aux choses que vous aimez réellement, qui vous donnent de l’énergie, et qui vous permettent d’être vous-même. Tâchez d’intégrer ces activités plaisantes dans votre quotidien. Celles-ci, même les plus anodines, vous apprennent qui vous êtes et ce dont vous avez besoin. Faites-en une priorité. Planifiez-les et n’attendez pas qu’il vous reste du temps pour vous y adonner. Prenez le temps de les réaliser maintenant.
La vie peut parfois ressembler à une compétition et fait que vous avez difficile à ne pas vous comparer à vos contemporains. La solution ? Etablissez des contacts avec d’autres générations qui ont un autre style de vie. Cela créera la distance nécessaire avec votre propre monde qui peut vous sembler oppressant.
Vous apprendrez beaucoup en papotant avec une personne plus âgée ou un individu qui ne vit pas comme vous. Cela vous sortira de votre sphère de compétition, et vous vous ouvrirez à d'autres avis et expériences. Ces conversations vont vous inspirer et élargir vos perspectives. La vie ne vous réserve pas qu’une seule piste à suivre, elle vous propose toute une carte routière.
Faites des choix qui correspondent à qui vous êtes vraiment. Ils vous apporteront une meilleure version de qui vous êtes au lieu d’une pâle copie de quelqu’un d’autre.
Il est bien évidemment très facile de rester dans sa zone de confort et de se résoudre au fait que son rêve ne cadre pas avec ses possibilités. En sortir peut être angoissant mais vous pouvez y aller étape par étape. Vous ne devez pas passer d’un extrême à l’autre. N’allez pas trop loin trop vite, et ne franchissez pas d'un coup le seuil de votre zone de peur.
Si vous ne savez pas quoi faire de votre vie, partez à l’aventure. Chacun de vos choix ne déterminera pas votre vie future. Vous pouvez aussi choisir d’expérimenter. Vos choix vous permettront alors d'explorer et d'en apprendre un petit peu plus sur vous et sur la direction que vous souhaitez prendre.
Fixez-vous vos propres objectifs. Pas uniquement pour trouver le bonheur futur, mais aussi pour améliorer votre bien-être actuel. Si vous ne savez pas quel est votre but, prenez comme objectif premier de le découvrir. Dressez un plan pour y arriver. Fixer des objectifs clairs et rédiger un plan d’action améliorera votre sentiment de contrôle de vous. Vous n’êtes désormais plus sur un siège passager où vous subissez les aléas de la vie.
Fixez-vous des objectifs sur le plan personnel et professionnel. Répartissez-les en actions à court, moyen et long terme. Un rêve lointain devient accessible en y allant par petites étapes. Ce que vous pouvez réaliser aujourd’hui vous rapprochera de votre but final. Cela peut commencer par de simples petites choses telles: se renseigner sur des formations, demander de l’aide pour un plan financier, parler à quelqu’un, lire un livre…
Vous ne devez pas vous fixer un timing précis pour vos plans d’avenir. Si vous vous imposez d’être marié avant vos 30 ans ou d’avoir votre premier enfant à l’âge de 28 ans, et que cela ne se passe pas ainsi, vous serez déçu. La vraie vie ne fonctionne pas selon un schéma rigide. Arrêtez aussi de vous projeter sur les autres ou de croire ce que l’on vous dit. La vie n’est pas une compétition. Modifier un plan n'est pas synonyme d'échec.
Ne portez pas trop d’attention à ce qui ne se passe pas bien, les chances à côté desquelles vous êtes passé et ce qui a échoué. Nous avons tendance à nous focaliser sur ce que nous n’avons pas encore atteint, sur ce qui n’est pas encore arrivé et sur ce que nous voulons encore. Nous oublions de regarder tout ce que nous avons réussi.
La crise de la quarantaine est un bon moment pour porter notre attention sur ce que nous avons fait, et ce dont nous pouvons être fiers. Que cela soit le diplôme que nous avons décroché, les leçons de vie importantes que nous avons apprises ou une belle amitié que nous avons construite.
Avec nos remerciements à Hilde Marïen qui accompagne toute personne désirant faire des choix authentiques et se construire une meilleure image de soi.
(EH) (SC)
8 juillet 2014Êtes-vous sur le point d’opérer une véritable réorientation de carrière ? Voici comment mettre toutes les chances de votre côté…
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