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10 choses que votre patron ne devrait jamais dire

Un patron peut être directif mais doit aussi pouvoir communiquer correctement et s’entendre avec ses collaborateurs. Dommage que certains responsables d’entreprise se fourvoient encore à ce sujet.
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Voici les choses qu’un bon chef évitera à tout prix de dire…

1. "C’est moi qui détermine le contenu de la fonction."

En cas de restructuration, il arrive naturellement qu’une fonction soit supprimée ou redéfinie. Un contenu de fonction peut être modifié, un travailleur peut soudainement atterrir à une autre position, etc. Si c’est le cas, il est nécessaire de communiquer clairement sur le sujet. A quoi la personne concernée doit-elle s’attendre ? Quel en est l’impact sur sa job description et sur l’organisation ? Qu’en pense le travailleur ?


Effectuer le changement à son insu, le mettre devant le fait accompli et ensuite éluder ses questions en disant que vous êtes de toute façon le patron et que c’est vous qui définissez son job, voilà le contraire d'une attitude démocratique digne d’un bon chef d'entreprise.

2. "Cherche toi-même."

Naturellement il n’est pas attendu d’un patron qu’il tienne ses collaborateurs par la main, mais bien qu’il soit à l’écoute et remette sur le droit chemin celui qui aurait perdu de vue ses priorités en matière de travail. Même s’il ne s’agit que de leur rappeler les ressources qu’ils peuvent utiliser ou les formations mises à leur disposition, un supérieur n’a rien à perdre en indiquant la bonne direction à son équipe. Bien au contraire. Vous êtes patron et êtes brusque avec vos employés parce que vous n'êtes pas certain non plus ? Orientez-les vers quelqu’un qui puisse effectivement les aider.

3. "Gardons cela pour plus tard."

En d’autres termes : "Cela ne m’intéresse pas pour l'instant, mais j'y penserai peut-être plus tard."

La meilleure manière de passer à côté des bonnes idées est de ne pas y prêter attention. Prenez quelques minutes supplémentaires pour leur accorder de l’intérêt, et réfléchissez à ce que vous pourriez en faire. En outre, en votre qualité de patron, sachez que vous serez plus riche d’une idée et que vous aiderez votre collaborateur si vous lui dites pourquoi vous n’en faites rien pour l’instant.

4. "Nous avons toujours fait cela ainsi."

Presqu’aussi épouvantable que le point 3. Les managers sont notamment payés pour embrasser l’innovation et reconnaître les bonnes idées. Les entreprises peuvent fleurir pour autant que leurs responsables suivent les tendances du moment. Vous n’avez pas idée à quel point un nouveau concept peut faciliter un processus, une manière de travailler ou couper l’herbe sous le pied de la concurrence.

5. "Je ne vous paie pas pour réfléchir."

Voilà un exemple parfait d'anti-innovation : mettre un frein sur les idées originales de vos collaborateurs. C’est le début de la dévaluation de votre capital humain. Respectez et valorisez les initiatives provenant de votre personnel. Chaque idée ne doit pas nécessairement être brillante, mais vous aurez la certitude de ne passer à côté de rien. Selon Mark Twain, l’homme qui a une nouvelle idée est un fou jusqu’au moment où son idée se transforme en succès.

6. "Vous pouvez déjà être bien content d’avoir un emploi."

Pas terrible comme remarque. Insinuer que vos collaborateurs ont trouvé leur job par hasard et que l’avenir est incertain, voilà un bel exemple de manipulation. De plus, une telle situation est très nocive à l’estime de soi : les employés vont commencer à douter de leurs qualifications, de leur avenir et ne plus oser prendre aucun risque.


Les supérieurs ont intérêt à choisir une toute autre approche, plus positive et plus claire. Vous pensez licencier un collaborateur ? Parlez-en et expliquez-lui vos raisons. Proférer des menaces est tout sauf constructif. Valorisez-les, vous pouvez déjà être content qu’ils veuillent bien travailler avec vous.

7. "Suite à une plainte anonyme …"

Vous avez reçu des plaintes anonymes et avez tendance à les rejeter sur l’équipe ? Tâchez de les formuler autrement. Les collègues vont nourrir des soupçons les uns à l’égard des autres, ce qui finira par pourrir l’atmosphère générale. Dites par exemple que 'cela devient de plus en plus évident que…'


Ainsi vous prendrez vous-même l’initiative et assumerez vos responsabilités. Vous ne les reporterez pas fortuitement sur les autres. Les travailleurs vous feront plus de confidences s’ils savent que vous ne les jetez pas dans la fosse aux lions dès qu'un incident se produit.

8. "Laissez vos problèmes personnels à la maison."

Nous travaillons de plus en plus. Les évènements personnels empiètent naturellement sur nos activités professionnelles, cela devient inévitable. Il est plus opportun de tenir compte des préoccupations personnelles de vos collaborateurs parce qu’ils peuvent, consciemment ou non, en être affectés dans le cadre de leur travail. Pour le responsable, tout l’art est de réagir avec empathie et de chercher avec la personne concernée comment il peut l’aider dans des circonstances pas toujours évidentes. Le tout est d'essayer de maintenir le meilleur équilibre possible entre la vie privée et professionnelle.

9. "Ce n’est pas moi qui édicte les règles."

Un manager n’est pas l’autre. Les équipes le savent bien quand leur chef se situe tout en bas de l’échelle hiérarchique. Mais est-ce pour autant une bonne idée de rejeter les questions et de fuir vos responsabilités sur le dos de vos supérieurs ? Ce n’est pas cela qui va renforcer votre image personnelle.


Vos équipes risquent de penser que vous n’êtes qu’une marionnette qui accomplit les quatre volontés de ses chefs. Si vous ne pouvez résoudre le problème par vous-même, renvoyez votre collaborateur auprès de la bonne personne tout en offrant votre support. Prenez d’abord contact avec votre responsable ou briefez-le. Faites preuve d’initiative en prenant les choses en mains et ne laissez pas votre collaborateur au pied du mur. Vous paraîtrez dès lors bien plus responsable.

10. "Vous n’êtes pas supposé vous amuser au bureau."

Certains employeurs pensent que rire au bureau ne fait pas bon ménage avec la productivité. Mais qui a dit que le travail devait forcément être désagréable ? Les collaborateurs aimant travailler le font en général sans compter leurs heures et y mettent toute leur passion, ce qui produit de bons résultats. Les responsables devraient donc chercher activement à équilibrer travail et amusement.


(EH) (SC) Source : Express.be 

8 mai 2015
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