Comportement indésirable au travail
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Quatre questions indispensables que tout travailleur acharné doit se poser

1 personne sur 3 victime de comportement sexuel abusif au travail

Une enquête de la Mutualité Chrétienne réalisée auprès de plus de 800 Flamands relève qu’un collaborateur sur trois a déjà été confronté à un comportement sexuel abusif sur le lieu de travail. Non seulement les femmes (37%) mais les hommes aussi (21%) déclarent avoir déjà subi un comportement de ce type.
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Quant à la définition précise du comportement sexuel abusif, les avis divergent. Dans l’enquête, un consensus semble émerger sur certains comportements non désirables. C’est ainsi que ¾ des répondants (76%) trouvent qu’un attouchement non souhaité est absolument à éviter. Des réflexions cochonnes sur le physique (42%) et des sujets de conversation, du porno par ex. (40%) forment le top des comportements dépassant les limites.

Différences homme / femme

Les comportements sexuels indésirables ne sont pas selon l’étude uniquement une affaire d’homme. 21% des collaborateurs masculins – contre 37% chez les femmes – ont déjà subi de telles intimidations. 71% de tous les répondants déclarent être assez assertifs pour affirmer clairement qu’ils n’apprécient pas une telle attitude. En outre, 6,7% des répondants masculins a déjà fait preuve d’un comportement sexuel indésirable vis à vis d’une collègue. Chez les femmes, cela atteint à peine 2,3%.

Le Top 5 des comportements sexuels indésirables au travail

  • Attouchement indésirable : 76%
  • Remarque cochonne sur le physique : 42%
  • Sujets de conversation déplacés tel le porno : 40%
  • Insistance pour aller boire un verre : 28%
  • Etre sifflé : 21%

Et ce qui ne figure pas au Top mais qui n’en est pas moins remarquable : quelque 20% trouvent que porter des vêtements provocants est aussi une forme de comportement abusif.

« Quand on parle de comportement sexuel abusif, la matière est très subjective dans de nombreux cas. Ce qui est acceptable pour l’un, ne l’est pas automatiquement pour l’autre. Il y a donc une grosse zone grise. Ce qui est étonnant, c’est qu’un Flamand sur trois estime moins indésirable le comportement sexuel abusif d’une collègue attirante », explique Marjolein Cuvelier, Porte Parole des Mutualités Chrétiennes.

Témoin ?

Plus d’un quart des répondants (27%) ont déjà été témoins d’intimidation sexuelle entre collègues. Il s’agit surtout d’attouchement indésirable (57%) ou d’une remarque cochonne sur le look (39%). Seuls 32% des répondants confient qu’ils s’interposeraient si un tel comportement devait se produire entre collègues. 17% se tiendraient à l’écart et 52% n’ont pas répondu à cette question.

Marjolein Cuvelier : « Le plus remarquable, c’est que tant de répondants resteraient passifs si quelqu’un de leur environnement de travail devait être confronté à une tel acte d’intimidation. Une personne de confiance peut jouer un rôle important et donner des conseils ou aider à éviter que la situation ne s’empire. Deux tiers des personnes interrogées font savoir que dans leur entreprise une telle personne de confiance a déjà été désignée. 16% des répondants n’en sont pas sûrs. »

Sources : çava?, toutes boîtes gratuit des Mutualités Chrétiennes de Flandre, Anvers et Malines-Turnhout. 

3 janvier 2013
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