La Belgique recherche 15.000 ingénieurs électrotechniciens
Le secteur de l'électrotechnique est confronté depuis des années à une pénurie de main d’œuvre.
Je suis co-gérante du Buchbar, un café-librairie situé à Anvers. L'enseigne existe depuis trois ans, mais j'en ai pris les commandes avec mon conjoint en janvier. Nous faisons tout nous-mêmes : administration, cuisine, pâtisserie, commande de livres, recherche de nouveaux livres, organisation d'événements et même nettoyage des toilettes.
J'aime beaucoup ce travail, mais il est plus épuisant que je ne le pensais. Selon moi, l’élément le plus enrichissant est le contact avec les clients. Le Buchbar attire des clients super sympas et, si quelqu'un achète un livre que j’ai moi-même lu, ils y a une affinité automatique avec cette personne et c’est très agréable.
Tout comme mon père, j'ai commencé comme bénévole et j'ai pu faire de mon hobby ma profession. Je ne l'ai certainement pas fait pour l'argent car j'avais déjà un emploi stable. J'adore le métier de pompier. Je veux aussi continuer à exercer ce travail le plus longtemps possible. Cela risque toutefois de devenir un peu plus difficile avec l'âge parce que c'est une profession exigeante au niveau physique.
Il me satisfait actuellement mais j'espère gagner un peu plus à la longue. Nous avons fixé nos salaires au strict minimum et devons encore nous y habituer.
Beaucoup. Je préfère ne pas les compter. Nous sommes ouverts cinq jours de 10 heures à 18 heures et j’en passe quatre sur place. J’arrive toujours environ 45 minutes à l'avance et reste après la fermeture pour tout nettoyer. Bien sûr, cela ne s'arrête pas après la fermeture : cuisiner, trouver des recettes, lire de nouveaux livres et tenir les comptes. Tout cela doit être fait le soir donc mes semaines sont plutôt chargées.
Non, ce n’est pas possible pour le moment. Je souscris uniquement une épargne-pension. Mon but est de pouvoir mettre de l’argent de côté à l’avenir. Je comprends bien que ce n'est pas possible actuellement car nous venons tout juste de reprendre l'affaire mais j'espère que, lorsqu’une certaine routine se sera installée dans mon travail, j’aurai plus de temps pour travailler comme rédactrice à la pige.
Le remboursement de ma maison.
Nous n'avons pas de voiture et cela ne m'intéresse pas. Je n'achète pas de produits de marque non plus. Dans une perspective de durabilité, nous achetons également beaucoup d'occasion. Je vis donc sobrement, de sorte que, avec mon salaire, je peux me permettre plus de choses que les autres.
J'aime dépenser de l'argent dans des livres. Heureusement, mon emploi actuel me facilite la tâche (rires) J’organise aussi de temps en temps des citytrips mais je fais attention à mon budget. Enfin, je sors volontiers mon portefeuille pour acheter des vêtements en seconde main.
Je serais très prudent. Ces montants sont tellement élevés que vous devez faire attention à vos dépenses. L'argent peut avoir des effets néfastes. Je mettrais une grande partie de mes gains de côté et utiliserais un peu d’argent pour faires quelques travaux dans ma maison ainsi qu’un tour du monde.
Je rembourserais immédiatement ma maison et celles des membres de ma famille afin que tout le monde soit à l'aise financièrement. De cette façon, personne dans mon entourage n'aurait besoin de travailler d’arrache-pied et tout le monde pourrait faire ce qu'il veut. De mon côté, je continuerais à travailler parce que j'ai besoin de structure et je soutiendrais également certaines œuvres de charité.
(eh/jy)
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20 juin 2018Le secteur de l'électrotechnique est confronté depuis des années à une pénurie de main d’œuvre.
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