Quel est le salaire d'une animatrice socio-culturelle ?
Nous avons demandé à Roxanne (39 ans) en quoi consistait son métier et combien elle gagnait…
« En tant que coordonnateur marketing, j’effectue une multitude de tâches au quotidien. De manière générale, je coordonne l'ensemble des communications externes et des campagnes publicitaires de mon entreprise. Avec mes collègues, je surveille la qualité de cette communication. »
« Nous collaborons avec diverses agences de publicité pour les campagnes publicitaires. Je suis en contact étroit avec leurs représentants qui nous fournissent des idées et les affûtent en fonction des retours de notre équipe de coordinateurs. Nous nous chargeons également de la communication presse en cas de bons résultats ou d'événements particuliers comme des catastrophes (naturelles). Ensuite, nos clients reçoivent également régulièrement des newsletters de notre part. Nous y donnons la parole à la haute direction et nos propres experts peuvent s’y exprimer ouvertement. De nos jours, la communication numérique est indispensable et c'est pourquoi nous maintenons le contenu de notre site Web à jour et développons une stratégie au niveau de nos bannières. Comment utilisons-nous efficacement ces canaux ? Qui est la bonne personne pour travailler sur tel projet ? Qui peut transférer des informations spécifiques et complexes aux clients de manière simple ? Nos spécialistes produits développent de nouveaux produits d'assurance que nous traduisons pour nos clients (potentiels). Nous vendons des produits 'ennuyeux' de façon sexy tout en respectant la loi ! Le gouvernement nous surveille de près donc nous n’avons que peu d’espace pour développer notre créativité. »
« Le support commercial fait également partie de mes responsabilités. Nous aidons nos bureaux en proposant des brochures ou des applications numériques. Rédiger des textes, superviser des projets marketing, élaborer des stratégies, soutenir des bureaux… Je vous l’avais dit : une palette de tâches variées ! (rires) »
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« Cela dépend d’une période à l’autre. En tant que coordinateur, vous devez parfois trouver un terrain d’entente entre des parties aux opinions différentes, ce qui n'est pas toujours facile. De nombreuses campagnes courent parfois simultanément et la charge de travail est fort élevée. Comme nous coordonnons tout le marketing de l'entreprise pour la Belgique, avec le support commercial associé, il y a beaucoup de travail au quotidien. »
« Étant donné la petite équipe au sein de laquelle nous travaillons, il y a une pression constante pour que toutes les tâches soient terminées à temps. Nous passons en permanence d’une échéance à l’autre et il ne nous reste que peu de temps pour 'célébrer' le respect des délais. En bref, il s’agit d'un travail très prenant. Maintenant, si les résultats sont bons, vous recevez beaucoup de retours positifs et c'est très agréable. D’autant plus avec l’esprit de camaraderie qui règne dans l'équipe. Je retire beaucoup de satisfaction de mon travail, nous nous soutenons mutuellement et continuellement. Nous formons un groupe de réflexion très créatif ! »
« Le travail vous offre de nombreuses 'opportunités d'apprentissage'. Vous apprenez à gérer le stress et à travailler efficacement. Votre pratique des langues se développe énormément en travaillant continuellement sur des textes et dans des langues différentes. Vous pesez chaque mot et apprenez à mieux écrire. Vous êtes impliqué dans tellement de choses différentes que vous devez continuellement vous renseigner sur différents sujets.
« Ensuite, il s’agit aussi un travail très social. Vous êtes en contact avec de nombreuses personnes et services. Pour être honnête, quand je vois ma propre campagne affichée dans la rue – une campagne que j'ai supervisée du début à la fin – cela me procure beaucoup de satisfaction ! (rires). »
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« En temps normal, je travaille 38 heures par semaine soit de 9h00 à 17h30 avec une pause déjeuner de 45 minutes. En réalité, nos horaires sont flexibles et nos heures supplémentaires ne sont pas payées mais converties en temps de vacances. Je considère cela comme un avantage pour quelqu'un qui doit s’occuper d’un petit enfant à la maison. »
« Eh bien, c'est toute une histoire mais je vais tâcher d’être bref. (rires) Après mes études d'histoire, j'ai voulu étudier quelque chose de plus pratique et j'ai opté pour le droit. Les nombreux stages m’ont montré que ce secteur n'était vraiment pas fait pour moi. J'ai dès lors commencé à chercher un emploi plus 'général' et j'ai atterri dans une banque. »
« J’y ai eu beaucoup de contacts avec le personnel du service de communication. Après un certain temps, un poste est apparu dans ce département et je n'ai pas hésité un instant à postuler. Le travail me plaisait mais, après la naissance de mon fils, les longs trajets (jusqu'à quatre heures par jour !) et le travail en soirée étaient difficilement compatibles avec ma vie de famille. J’ai ensuite commencé à chercher du travail plus près de chez moi pour finalement commencer dans l’entreprise où je travaille actuellement. »
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« On peut toujours gagner un peu mieux sa vie mais je vis bien donc je suis satisfait de ma rémunération. Celle-ci augmente automatiquement d'environ 30 euros chaque année. Je considère également le nombre élevé de jours de vacances, en partie dû à la récupération des heures supplémentaires, comme une forme de rémunération. »
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« L'hypothèque et le prêt automobile représentent la majorité de nos dépenses. Nous voyageons aussi beaucoup. Nous avions l'habitude de parcourir le monde mais, avec l'arrivée de notre fils, nous nous limitons désormais à l'Europe. Vous nous trouverez également au restaurant quelques fois par semaine, ou encore au cinéma ! Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas de grands épargnants (rires). L'argent va dans notre maison, nos besoins ou dans des investissements, mais pas sur un compte épargne. Nous avons une petite réserve de quelques mois de salaire sur notre compte courant. Avec l'inflation actuelle, cela n'a aucun sens. »
« Je ne suis pas non plus partisan de l'épargne-pension. Vous pouvez obtenir plus en investissant votre argent ailleurs. Si vous pouvez et voulez penser à long terme, vous serez mieux loti en bourse. Plus risqué ? Oui, mais je pense qu’il faut prendre des risques quand on est jeune. Je vois un avenir dans la crypto-monnaie. Bien qu’il y ait beaucoup de bric-à-brac là-dedans, je pense que le bitcoin et certaines autres crypto-monnaies seront indispensables à l’avenir. »
« Aux voitures hors de prix ! Une voiture fonctionnelle avec un peu d'espace dans le coffre pour mettre toutes les affaires des enfants, c'est tout ce dont j’ai besoin. Les vêtements chers ne me disent rien non plus… »
« Nous avons récemment construit une maison moderne et économe en énergie avec des panneaux solaires. Pour le moment, nous ne sommes pas beaucoup affectés par les prix élevés de l'énergie. »
« Pourquoi pensez-vous que j'investis ? (rires) Je suis en fait très conscient de l'âge de la retraite. Je suis encore physiquement capable de gérer mon emploi actuel pendant de nombreuses années mais, mentalement, c'est un peu plus difficile. J'ai besoin de changement donc je suppose que ce travail ne sera pas le dernier de ma carrière. »
« De nos jours, beaucoup de gens meurent alors qu'ils viennent de prendre leur pension. J'ai travaillé dur toute ma vie pour pouvoir enfin profiter de la vie. Il est bizarre que, malgré tous les développements technologiques, nous ne parvenions pas à réduire le nombre d'heures de travail. Pourquoi ne pas prendre sa retraite par phases ? Les gens travailleraient par exemple à 4/5èmes, à mi-temps et à 2/5èmes les dernières années avant leur pension. De cette façon, vous pouvez profiter de la vie tout en étant actif sur le marché de l’emploi. »
« Je prendrais ma retraite et je m’amuserais avec des idées entrepreneuriales farfelues parce que j’aurais de l’argent pour le faire ! J'achèterais également une grande salle et j’organiserais des événements et des bonnes actions pour des œuvres caritatives. Ensuite, je voyagerais beaucoup, énormément même ! Mais je créerais d’abord un fonds pour aider les associations caritatives. Je soutiens particulièrement les organisations engagées dans la protection des animaux.
« Enfin, j'apporterais ma pierre à l’édifice en faisant avancer l’enseignement, notamment dans le domaine de l'histoire et de la culture ! On en parle bien trop peu à l’école pendant les heures de classe. Je pourrais par exemple mettre en place un centre qui offre du temps d'enseignement supplémentaire en plus de ce que les écoles proposent actuellement… »
Et vous ? Continueriez-vous à travailler après avoir gagné à la loterie ?
(tb/eh) – Photo
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