Le harcèlement sexuel au travail en chiffres
Un an après le lancement du #MeToo (et de son équivalent francophone #BalanceTonPorc), le harcèlement sexuel au travail est toujours d’actualité.
Telles sont les observations ressortant du nombre de plaintes traitées par l’Idewe, un service de prévention externe, au cours de l'année écoulée. "Plus de la moitié des dossiers en matière de risques psychosociaux au travail concernent encore et toujours de l’intimidation ou des conflits", explique Hilde De Man, responsable du bien-être psychosocial chez Idewe. Selon elle, cela montre que la digitalisation de notre travail ne diminue pas les occasions de conflits et de comportements intimidants.
L'intimidation peut apparaître sous différents aspects : exclusion, rétention d'informations, médisances, insultes, blagues inappropriées, et ce tant personnellement qu’en groupe.
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Il est frappant de constater qu'il existe également des comportements d'intimidation trouvant leur origine dans la pandémie de coronavirus. Certaines personnes ont par exemple été discriminées parce qu’elles avaient des valeurs et des normes différentes en matières de mesures face au coronavirus. "Il y a souvent de l’incompréhension entre les personnes qui veulent et ne veulent pas travailler à domicile ou encore celles qui en ont le droit ou non. Enfin, il arrive parfois que des collègues revenant de quarantaine sont jugés voire même évités", explique Hilde De Man, qui a également dû traiter des cas de toux ou de crachats volontairement adressés à des personnes.
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"Suite à l’apparition du coronavirus, j’ai dû gérer des situations dans lesquelles le manager ou le superviseur était la cause principale du comportement indésirable", conclut-elle. "Certaines personnes ont déclaré ne pas se sentir à l’aise face à l’attitude contrôlante de leur manager en cas de télétravail."
(wv/eh)
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L'année passée, l'IDEWE – le plus grand service de prévention et de bien-être au travail – a reçu 1.965 plaintes relatives à des problèmes psychosociaux.