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Développer la patience du salarié en 5 temps

Notre chef (ou notre collègue ou notre client) est acariâtre ? Pourquoi se mettre en colère en retour et lui déclarer la guerre ? Il y a bien plus à apprendre de cette expérience. Développer sa patience, par exemple
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La cause nous échappe souvent, notre comportement peut en être une, comme la mauvaise image que le chef a de lui-même. Il est donc inutile de lui en vouloir tant que l’on ne sait pas pourquoi. Car une mauvaise réaction de notre part ne fera qu’empirer la situation.

Essayons, comme les sages bouddhistes le feraient, de se mettre un instant à sa place, il doit être accablé de soucis pour avoir une telle attitude !

Voici en résumé, ce que nous conseille Patrick Jagou, ingénieur humaniste dans son livre « La voie du Meetchong », traduisant la pensée bouddhiste au service de la relation, un mélange de logique cartésienne, de philosophies orientales et de techniques américaines de marketing stratégique.

Comment faire ?

En discuter avec l’intéressé sous un mode non violent, sans haine, sans crainte et sans émotion. En 5 temps.

  1. Relater les faits en prenant des exemples précis et en ramenant le caractère acariâtre de son patron à sa dimension purement factuelle, pour éviter tout conflit inutile.

  2. Exprimer l’émotion que cela engendre en nous. Emotion qui nous appartient et qu’il peut admettre.

  3. Rappeler calmement donc sans émotion qu’un tel comportement n’est pas approprié car inapte à créer des conditions optimales de travail et à maintenir de bonnes relations de collaboration. Dans un contexte professionnel normal, un supérieur n’a pas à faire subir ses humeurs à ses employés qui, en retour, ne sont pas tenus de les subir.

  4. Lui montrer nos qualités humaines. A la fin de la discussion, il est bien de proposer une conversation en profondeur s’il le souhaite. Car s’il a de graves problèmes personnels, en discuter avec vous en dehors des heures de travail lui sera peut-être utile. On a tous des défauts et des qualités, lui aussi.

  5. En cas d’échec, tournons cela en positif. S’il s’avère après avoir tout essayé qu’il n’y a aucun espoir qu’il ne change de comportement à notre égard, tournons cela en opportunité et faisons de lui notre « professeur de patience » attitré. On n’est bien sûr pas obligé de le lui dire…En d’autres termes, grâce à lui, nous cultivons notre art de la patience, cela vaut la peine, non ?

Et les jours où l’on est trop en colère pour rester patient, on peut toujours s’échapper vers la machine à café pour que la pression retombe d’elle-même. Cela nous apprendra à ne pas nous mettre en colère. On en sort grandi et plus fier de soi. CQFD !

 

Sources : Alloboulotdodo.fr

(sc)

5 mai 2011
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