11 attitudes qui vous font dérailler au travail
David Bernard, Psychologue du travail & Entrepreneur, conseiller de plus de 2500 recruteurs, a édité un diaporama ultra pertinent qui présente 11 comportements à détecter chez vous pour vous éviter de jouer le rebus. Et cela vaut pour tout le monde !
Ces 11 attitudes qui tuent, sont de nature à entraver votre embauche si vous êtes en quête d’emploi, à développer un stress insupportable sur votre équipe si vous êtes manager, et à vous éloigner de la réussite si vous vous lancez dans la création de votre propre affaire.
Les 11 comportements qui vous font dérailler
- Arrogance
« J’ai raison et les autres ont tort ! » Un arrogant voit ainsi le monde. Pour lui, les autres n’ont pas de cervelle, alors pourquoi les consulter ? En quoi l’avis d’une personne lambda (donc quelqu’un qui n’est pas lui...) pourrait lui apporter quelque chose ?
- Goût du mélodrame
Comme il est convaincu que pour exister vraiment, il doit être le centre exclusif de toutes les attentions, ce type d’individu imagine toutes les stratégies possibles pour se faire remarquer, quitte à (se) mettre en danger ou à s’auto-saboter. Ce sont des grands sentimentaux, leur penchant pour la mise en scène est leur moteur principal, quitte à oublier de faire le job pour lequel ils sont payés ! Trop dommage…
- Du rire aux larmes
Les « troubles de l’humeur » du responsable, par exemple, ont généralement un effet dévastateur sur le moral de l’équipe. Comment peut-on deviner que le sourire et les croissants chauds de 9 heures donneront suite à une remarque cinglante sur des broutilles sans importance ! Cela a l’art d’anéantir le climat de quiétude de l’équipe qui se focalise sur les signes annonciateurs des colères du manager plutôt que sur son propre travail !
- Précautions excessives
L’Excel est son dada, il passe son temps à mesurer le pour et le contre de chacune des options qui se présentent à lui et ne prend ainsi aucune décision, croulant sous les tableaux d’avantages et d’inconvénients de chaque option, même si au fond de lui, il sait bien que les 2 offres se ressemblent étrangement... En fait, le perpétuel indécis en cherche une autre encore, car il doit y en avoir une meilleure. Un monde d’urgences et sans tableur lui irait mieux !
- Aucune confiance
La confiance réciproque, c’est bien connu, permet à chacun de s’exprimer plus facilement et de produire le meilleur de soi. Mais il y en a qui voient le mal partout. Avec un manager parano, on ne peut souder une équipe et travailler sur le mode coopératif.
- Distant
La distance émotionnelle forte que l’on ménage entre soi et les autres est souvent un mécanisme de protection. Cela relève d’une faible estime de soi et d’un sentiment de menace suscité par les qualités des autres. En réduisant mentalement l’autre à zéro (par le dédain et la distance), les distants s’arrangent pour éviter la « confrontation » et ne pas entrer en compétition avec plus fort qu’eux.
- Au dessus des règles
Pour ce type de collègue, les règles sont des suggestions, à suivre ou à ignorer... rien de plus. Difficile voire inutile de lui faire comprendre que les procédures sont nécessaires au bon fonctionnement du groupe... Les intolérants à la règle sont parfois des créatifs de génie à l’attitude un peu « désinvolte » vis-à-vis de la « Loi ». C’est d’ailleurs ce qui leur permet de provoquer des ruptures et de vraies différences ! Mais le hic, c’est qu’il y en a aussi qui ne sont pas créatifs... encore moins génies !
- Excentrique
Certains ont besoin de se sentir différents. Parfois ce désir singulier est purement anecdotique ou vestimentaire mais d’autres auront un malin plaisir à agir systématiquement dans le sens contraire de la marche, histoire de prouver qu’ils ne sont pas comme les autres mais « mieux que les autres ». Exemple ; un commercial qui se targue de ne jamais préparer sa présentation, c’est en dessous de sa dignité. Résultat : il se plante en beauté au moment de la démo mais pas grave, il fait une pirouette et s’en sort !
- ‘Résistant passif’
Il rumine en général dans son coin, n’osant pas s’affirmer en adulte, il évite les discussions difficiles au sujet par exemple d’une augmentation de salaire, ou d’un point de désaccord... A ses yeux, les autres lui ont déjà dit non alors qu’il n’a pas encore osé poser la question. Comme vous ne semblez pas deviner ce qui ne va pas, il fait son Calimero et témoigne d’une « agressivité passive ».
- Perfectionniste maladif
Tout comme les serials killers, les « perfectionnistes maladifs » sont souvent obsédés par le fait de « faire les choses bien »... et beaucoup moins par celui de « faire les bonnes choses » ! Ils sont capables de passer un temps fou sur le dernier détail, à rédiger des plans, à sécuriser leurs décisions par une ultime vérification supplémentaire. Mais manque de bol, il leur arrive d’oublier de vérifier si le projet dans lequel ils se sont investis était réellement pertinent. Que de temps perdu parfois... pour eux comme pour les autres !
- Dépendant tout autant maladif
Il angoisse à l’idée de déplaire ne serait-ce qu’à une seule personne. Il consacre la majeure partie de son énergie à coller aux attentes de ses interlocuteurs, que ce soit papa, maman, Pierre, Paul, ou le boss. A force de vouloir plaire à tout le monde, il finit souvent par ne plus se faire encadrer par personne ! On sait tous qu’il est difficile de plaire à tous… Mais pas lui... Ne pas briller dans les yeux de l’Autre est tout simplement insupportable pour son narcissisme et sa personnalité toute entière...
Alors, vous avez détecté les vôtres ? La bonne nouvelle, c’est que vous vous y retrouvez un peu aujourd’hui, vous pouvez décider d’être autre personne demain !
Sources : Ithaque Coaching, Sylvaine Pascual
(sc)
29 août 2011