Qui exerce un flexi-job et dans quel secteur ?
Envie de vendre des viennoiseries à la boulangerie le dimanche matin ou tenir la réception d'un hôtel pendant le week-end ?
Le cumul de deux emplois n'est pas un phénomène nouveau mais le nombre de personnes qui font ce choix ne cesse d'augmenter. En 2013, 4,1% de la population en âge de travailler était concernée tandis que, en 2023, il était question de 5,1% des travailleurs belges.
Autrement dit, 1 personne sur 20. Attention, il ne s'agit pas toujours d'un emploi à temps plein et d'un emploi à temps partiel chez un autre employeur, mais parfois aussi de deux emplois à temps partiel, d'une activité d’indépendant à titre complémentaire ou de la combinaison de plusieurs emplois flexibles.
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Il est frappant de constater que la Belgique arrive en tête de liste par rapport à ses pays voisins. En France et en Allemagne, le nombre de personnes ayant un deuxième emploi a diminué. En revanche, une tendance se dessine depuis un certain temps aux Pays-Bas : pas moins de 10% de la population active a choisi d'avoir deux emplois ou plus.
D’un point de vue démographique, le nombre de travailleurs belges âgés de plus de 65 ans ayant un deuxième emploi a augmenté de près de 68% par rapport à 2013. En revanche, il s’agit surtout des personnes âgées de 36 à 50 ans qui arrondissent leurs fins de mois. Une autre particularité est que la majorité des personnes exerçant un emploi flexible ont un niveau d'études élevé et qu'un deuxième emploi est moins populaire auprès des artisans, des personnes exerçant une profession élémentaire et des opérateurs de machines.
La réponse logique semble la suivante : les gens veulent gagner davantage d'argent. Mais tout le monde ne le fait pas pour cette raison : certaines personnes recherchent un deuxième callenge en raison de son aspect enrichissant. Vous développez de nouvelles compétences, faites quelque chose de complètement différent et élargissez votre réseau.
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Travailler quelques heures par semaine dans l’Horeca vous permettra par exemple de renouer avec le monde culinaire. En tant que bénévole au sein d’un club de football, vous aurez la possibilité d’assister à des matchs au cours desquels des enfants s’adonnent à leur passion avec beaucoup d’entrain. Enfin, en donnant un coup de main dans un salon de coiffure près de chez vous, vous renouerez avec les habitants du quartier. La cerise sur le gâteau est bien évidemment que les travailleurs flexibles ne doivent pas payer d’impôts sur leurs revenus supplémentaires. Un joli bonus, n’est-ce pas ?
FAQ : Réponses à toutes vos questions sur les flexi-jobs
(Zinnig/eh) - Source : Acerta
Envie de vendre des viennoiseries à la boulangerie le dimanche matin ou tenir la réception d'un hôtel pendant le week-end ?
Depuis le 1er décembre 2015, une nouvelle forme d'emploi est apparue : le flexi-travail.
Il existe encore de nombreuses possibilités pour générer des revenus supplémentaires !
Auparavant, le flexi-travail n’était destiné qu’au secteur de l'Horeca. Les retraités et les enseignants peuvent désormais en profiter.
Même les personnes ayant un emploi permanent recherchent de plus en plus à générer des revenus complémentaires.
En tant qu'avantage extralégal, la pension d'entreprise n'est pas seulement appréciée par les employés, mais aussi par les autorités fiscales.
Le temps où seules les entreprises de l'Horeca pouvaient faire appel aux flexi-travailleurs est révolu.
Oui, la combinaison d'un crédit-temps ou d'un congé thématique avec un flexi-job est possible, pour autant que certaines conditions soient respectées…
Le travail flexible pour mieux concilier la vie professionnelle et la vie privée. Est-ce valable pour tout le monde ?