Télétravail
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Les heures supplémentaires doivent-elles être payées en cas de travail à domicile ?

3,6 % des Francophones travaillaient à la maison le 28/10/2010

46,8% des patrons seraient, selon une récente enquête Jobat, encore contre le télétravail. Alors que nous vivons des problèmes aigus de mobilité, que cette forme de travail améliore la qualité de la vie et que les employés se disent plus concentrés, donc plus productifs… Commentaires
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Certains employeurs sont, semble-t-il, encore frileux. Si l’on en croit les 5713 salariés interrogés sur tout le pays, 47,5% des patrons néerlandophones et 45,8% des Francophones ne seraient pas ouverts au télétravail. Juste 6,5% le stimuleraient. Et dans 62% des cas, le matériel mis à la disposition des télétravailleurs ne serait pas satisfaisant. Saisissant…

Pourtant, les chiffres de l’enquête de Jobat sont assez parlants, et devraient encourager les entreprises à opter pour cette forme de travail flexible, qui par ailleurs est bonne pour l’environnement, imaginons les tonnes de CO2 et les euros que les voitures de nos télétravailleurs peuvent économiser en restant à la maison. Et à terme, les surfaces de bureau économisées si la solution devient structurelle… Mais l’on peut regarder les chiffres de l’autre bout de la lorgnette et se dire qu’après tout, les patrons belges sont près d’un tiers à l’accepter si la raison est justifiée…

La plupart des employés sont pour

61% des Francophones sont positifs, surprenant d’ailleurs qu’ils soient plus nombreux que leurs collègues du Nord du pays (51%). Ils sont même 1/3 à préférer le télétravail. Et la même proportion à prendre en compte les facilités de télétravail dans leur choix d’un nouveau job. A côté de cela, nous avons bien sûr les irréductibles, 34% des Francophones et 37% des Néerlandophones préfèrent encore se déplacer tous les jours pour travailler.

Qu’est-ce qui freine les patrons ?

La question mérite de leur être posée. Est-ce un manque de confiance ? Il est vrai que près de 84% des salariés au Sud du pays avouent que cela leur offre plus de liberté, près de 70% déclarent que cela leur permet de vaquer à plusieurs tâches en même temps. Ceci dit, cet avantage serait le moins important aux yeux des travailleurs. Et puis, c’est bon pour l’équilibre vie privée/ vie professionnelle, tout cela non ?

Parce que l’élément très positif, c’est que près de 70% disent pouvoir mieux se concentrer à la maison. Et que demande l’entreprise, si ce n’est qu’une meilleure productivité et une bonne motivation à la tâche ?

Loin des yeux, loin du cœur ?

8/10 déplorent un manque de contact. 37% se disent plus vite distraits. Et incontestablement, l’on peut craindre pour une certaine perte d’esprit d’équipe. Les collègues qui restent au bureau peuvent aussi ne pas voir cela d’un bon œil. Il faut dire qu’en bénéficier peut être perçu comme un signe de confiance ou de reconnaissance…

Profil des télétravailleurs actuels

14,3% des salariés du pays pratiquent déjà cette forme flexible de travail. 3,6% des Francophones resteront ce 28 octobre à la maison, contre seulement 1,7% des Néerlandophones. Ce sont les fonctions de la finance, de la comptabilité et de l’administration qui seraient plus propices au télétravail, selon l’enquête. Là encore, des différences se marquent entre le Nord et le Sud du pays, la moitié des interrogés du Nord trouvent les fonctions ICT propices également au télétravail, contre seulement un tiers au Sud du pays. Le mercredi est le jour préféré pour rester au chaud ans son foyer, selon les Francophones, avec le vendredi pour les Néerlandophones.

Reconnu légalement ?

Nous sommes sur la bonne voie. Il existe bien un cadre légal aujourd’hui, mais il reste encore à le compléter.

(sc)       

28 octobre 2010
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